Depuis le début du 17e siècle, la côte atlantique de l’Amérique du Nord était l’objet d’une colonisation dont le peuplement était assuré par des marchands et des émigrants qui fuyaient l’Angleterre pour des raisons religieuses. En 1776, l’Amérique anglaise comptait 13 colonies, peuplées de plus de deux millions d’habitants. Les immigrants progressaient vers l’ouest, le long d’une frontière qu’ils repoussaient malgré les amérindiens, souvent hostiles. Les colons respectaient l’autorité du roi mais, isolés par la distance qui les séparait de la métropole, ils avaient pris l’habitude de se gouverner eux-mêmes.