Refusant de payer des taxes qui leur étaient imposées les Patriots américains (nom que les révoltés américains se donnèrent eux-mêmes) rejetèrent la domination anglaise au nom des idéaux de liberté. Cette guerre d'Indépendance américaine permit aux européens, dont de nombreux français, de prendre conscience que la monarchie n'était pas un régime infaillible et éternel.
La multiplication des affrontements armés décida les représentants des 13 colonies à se réunir en congrès à Philadelphie. Le 4 juillet 1776, ils votèrent une déclaration des droits qui proclamaient l’indépendance des États-Unis d’Amérique.
Entrée en guerre sans préparation et sans armes, la jeune armée américaine connut des moments difficiles face à l’armée anglaise. Mais le génie militaire de George Washington et l’intervention française aux côtés des Insurgents (nom donné aux américains révoltés par les britanniques) poussèrent l’Angleterre à la défaite. C’était en effet pour la France, l’occasion de prendre sa revanche sur l’Angleterre après le désastre qu’elle avait connu pendant la Guerre de Sept ans. La fin de la guerre d'indépendance se produisit après la bataille de Yorktown en 1781 lors de la défaite des troupes anglaises commandées par le marquis de Cornwallis