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Histoire 4 EME

Chapitre 11 : La Révolution Française

II. La Republique des Sans-culottes (1792-1794)
  1. La République menacée

              Les armées ennemies progressent dans les premiers temps. Cependant, le 20 septembre 1792, la victoire de Valmy arrête l’avancée prussienne.

               Le 22 septembre une nouvelle assemblée, la première élue au suffrage universel (droit de vote accordé à tous les citoyens, mais seulement aux hommes !) proclame la République. Mais une difficulté rejaillit : le 21 janvier 1793, le roi est guillotiné. Aussitôt une coalition se forme celle des pays européens contre la France. De plus, les paysans vendéens dans l’Ouest se soulèvent car ils refusent de défendre un régime qui a voté la mort du roi.

 

  1.  Le gouvernement révolutionnaire

                   Pour sauver la République, l’Assemblée accepte les mesures exceptionnelles de Robespierre et des Montagnards. Les Montagnards sont les députés qui soutiennent la Terreur.

                  Douze députés forment un gouvernement révolutionnaire appelé Comité du Salut Public qui dirige le pays et mène la guerre. La loi des suspects et la mise en place d’un tribunal révolutionnaire permet d’arrêter et de juger sans appel les adversaires de la révolution, qui souhaiteraient soutenir de l’intérieur les pays en guerre contre la France. Cette politique provoque l’élimination des Girondins. Les Girondins sont les députés plus modérés.

            Robespierre supprime la religion chrétienne et instaure un nouveau culte dédié à l’Etre Suprême et à la déesse. Les victoires éloignent les dangers extérieurs mais les Français s’opposent au gouvernement de la Terreur. Les députés votent l’arrestation de Robespierre le 27 juillet 1794, soit le 9 thermidor an II selon le nouveau calendrier révolutionnaire. Il est guillotiné sans jugement.

 

  1. La République des propriétaires (1794-1799)

 

  1. Le triomphe de la bourgeoisie

             La bourgeoisie modérée gouverne le pays entre 1795 et 1799 et tente de stabiliser les acquis de la Révolution. On instaure un système décimal et on unifie les poids et les mesures.

             Mais la République baisse en considération, car les prix des produits alimentaires augmentent. Les nouveaux riches vivent dans le luxe tandis que le petit peuple vit toujours dans la misère.  Au printemps 1795, les Sans-culottes parisiens envahissent l’Assemblée et demandent du pain et le retour du suffrage universel. L’armée réprime cette insurrection. Une nouvelle constitution partage le pouvoir entre deux assemblées et cinq directeurs et rétablit le suffrage censitaire, c’est le Directoire.

  1. Les conséquences de la guerre

        La ruine de l’Etat amène les dirigeants à entreprendre une politique de conquêtes. Elle permet de prélever de lourdes taxes et de piller les états vaincus. La campagne d’Italie débutée en 1796 révèle un jeune général ambitieux : Napoléon Bonaparte. Victorieux, il crée plusieurs Républiques-sœurs soumises à la France. Les Républiques-sœurs sont des républiques crées dans les territoires conquis par la France sous le Directoire.

           Le pouvoir est fragile et instable : fort de ses victoires, Napoléon Bonaparte va très vite s’imposer. Le 13 vendémiaire an IV soit le 5 octobre 1795, Bonaparte sauve le Directoire en réprimant une insurrection royaliste.14 ans plus tard, il s’empare du pouvoir : c’est le coup d’état (prise du pouvoir par la force) du 18 Brumaire an VIII soit le 9 novembre 1799.

 

par Claude Foumtum


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Chapitre 1 : Les Européens sur les côtes d'Afrique à la fin du XVIIIe siècle

Chapitre 2 : Les relations entre l'Afrique et l'Europe

Chapitre 3 : Les premiers contacts du Cameroun avec l'extérieur


Chapitre 5 : Les royaumes d'ashanti, d'Oyo et du Benin au XVIIe et au XVIIIe siecle

Chapitre 6 : Le royaume du Congo, de Loango, et de l'Angola au XVIIe et au XVIIIe siècle

Chapitre 7 : Les royaumes de l'Afrique méridionale et orientale


Chapitre 9 : L’IMPERIALISME EN AFRIQUE