Après la mort de Mansa Suleyman en 1360, des querelles de succession qui dégénèrent en guerre civiles affaiblissent le Mali. Les peuples voisins, Mossis, Touaregs, Peuls et Songhays en profitent pour l’attaquer, ce qui a pour effet d’étouffer peu à peu le commerce : perte de Tombouctou, Walata, Gao, puis de la Gambie qui permettait de commercer avec les nouveaux arrivants portugais. Le Mali survit : le Mansa reste le souverain officiel de nombreuses chefferies et reçoit des ambassades portugaises en 1495, mais il devient une puissance secondaire, contrôlant de moins en moins de provinces, déclinant lentement jusqu’en 1546.