La décolonisation du Kenya fut difficile à cause d'un grand nombre d'Indien et d'Arabe installés dans ce pays. En plus les Européens ont arrachés aux indigènes les terres fertiles, d'où la tension. Les agriculteurs Kikuyu vont réagir en envoyant des pétitions à Londres. Mais la situation reste inchangée jusqu'en 1944, date à laquelle un Africain est nommé au conseil législatif. Le mouvement nationaliste naît à partir de 1947 date de création du premier parti politique K.A.U (Kenya African Union) avec pour président Jomo Kenyatta. Ce parti lutte pour l'égalité des salaires et l'indépendance. Le succès du parti inquiète l'administration coloniale. Celle-ci le supprime en 1952 en emprisonnant son leader. Cependant ce parti continu son action dans la clandestinité à travers des émeutes, des sabotages dirigés surtout contre les Anglais. L'administration encourage la naissance des partis tribaux pour contrecarrer le nationalisme. En 1960 un autre parti voit le jour K.A.N.U (Kenya African National Union), il désigne comme président Jomo Kenyatta en prison et réclame sa libéralisation.
Aussitôt un autre parti concurrent est formé K.A.D.U (Kenya African Démocratic Union) fondé par Ronald Ngala. Aux élections de Février 1961 le K.A.N.U sort vainqueur et en Janvier 1962 Jomo Kenyatta est libéré et devient président effectif du parti. La même année une conférence constitutionnelle se tient à Londres et fixe la date de l'indépendance le 2 Décembre 1963. Jomo Kenyatta meurt le 22 Août 1978 et le 10 Octobre de la même année Daniel Arap Maï devient le président de la république.