II-1. Le contrôle hormonal
Chez les mammifères hominoïdes et ceux non hominoïdes, la testostérone chez le mâle et l’œstrogène chez la femelle sont les deux hormones sexuelles que l’on connaît. Elles sont responsables de l’apparition et du maintien des caractères sexuels secondaires.
Chez les mammifères non hominoïdes, les hormones sexuelles jouent un rôle prépondérant dans le comportement de la reproduction. Le contrôle du comportement de la reproduction par les hormones aboutit à la connexion, à l’appariement de l’accouplement à la reproduction. En effet, les mammifères hominoïdes ne s’accouplement qu’à une période donnée, lorsque l’appareil reproducteur est mature, et lorsque les gamètes (de la femelle) sont à maturité. Cette période est appelée période de chaleurs ou œstrus.
La fréquence des rapports sexuels est plus intense chez les femmes en période d’ovulation lorsque le taux d’œstrogènes atteint son pic. Chez l’homme, il est prouvé que lorsqu’un homme est castré, sa fréquence de rapports sexuels baisse car la testostérone n’est plus produite par les testicules. Mais lorsqu’on lui injecte de la testostérone, la fréquence de ses rapports sexuels augmente notablement. Ceci suggère que chez les êtres humains, le comportement sexuel est sous contrôle hormonal.
II-2. Le contrôle par les phéromones
Les phéromones sont utilisées par les animaux pour communiquer. Elles contribuent à la reconnaissance du partenaire sexuel. Les phéromones se fixent sur les fosses nasales au niveau de l’organe voméronasal et génèrent un signal qui est envoyé au cerveau. En réponse, l’animal sera excité et sera attiré vers son partenaire de sexe opposé.