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Cours d'Electrotechnique

Chapitre 5 les champs tournant

III) DEFINITION D?UN CHAMP TOURNANT :
    1. DEFINITION D’UN CHAMP TOURNANT :

On va s’intéresser au champ dans l’entrefer.

L’inducteur situé sur le rotor est alimenté par un courant continu et crée le champ rotorique.

 

      1. Allure du champ créé par une spire :

Dans l’entrefer :

-La spire est parcourue par du courant continu.

-On comptera b positif s’il sort du rotor.

-Le champ n’est pas sinusoïdal ; on prend le fondamental.

  1. A l’arrêt :

                                                          b=Bm cosq

 

 

Si on a plusieurs pôles : Exemple : Rotor tétrapolaire à l’arrêt.


                                                          b=Bm cosqe =Bmcos pq       p nombre de paires de pôles

                                                                          qe = pq

Le champ magnétique crée par un bobinage alimenté en continu et entraîné en rotation tourne. C’est un champ tournant.

Expression du champ tournant créé par un rotor 2p polaire :

 

                                              b=Bm cos(qe -pWt) =Bmcos p(q- Wt)

                   

      1. L'enroulement est immobile.
        1. L'enroulement est bipolaire

L'enroulement, placé sur le rotor de la machine, est  constitué  de  spires  telles  que leurs conducteurs sont disposés dans des encoches

 

L'observation des lignes de champ montre que :

  • est radial dans l'entrefer ;
  • B varie selon la position du point M considéré.

En effet :

– B a même valeur en tout point d'une ligne de champ,

– B est d'autant plus élevé que le nombre de conducteurs enlacés par la ligne de champ passant par le point M est élevé.

Conséquences :

  • B est maximal selon l'axe Ox et nul selon l'axe Oy .
  • L'orientation de  est obtenue par la règle de la main droite. En déduire les pôles N et S de l'électro-aimant ainsi obtenu.
  • Schématiser par des flèches le champ magnétique  en différents points de l'entrefer.

On admettra que  est à répartition sinusoïdale, c'est à dire que B est donné par la relation B = Bocos a où Bo est la valeur maximale du champ magnétique, et a = ()

La période angulaire de B est 1 tour Þ  2p. .

        1. L'enroulement est multipolaire

L'enroulement est réalisé de façon à faire apparaître une succession de  p pôles Nord et Sud (fig 5). La période angulaire est alors 2p /p.

On a représenté sous forme de vecteurs la répartition du champ magnétique sur la fig 5, en supposant une répartition sinusoïdale de B.

Le champ ne peut pas créer de fém induite dans un conducteur porté par le stator, fixe par rapport à lui.

      1. L'enroulement tourne à vitesse  constante

Un conducteur porté par le stator "voit" un champ magnétique sinusoïdal : il en coupe les lignes de champ, il apparaît donc à ses bornes un fém. induite

Pour une machine bipôlaire, la période du flux magnétique est la durée d'un tour du rotor.

D’où sa fréquence f :  f = n                (unités :     tr / s        )

 

Pour une machine multipôlaire, la période du flux magnétique est la durée de passage de 2 pôles de même nature devant le conducteur; donc de la durée de    2p / p   tour du rotor.

D’où sa fréquence f :  f = p n

La fréquence de la fém induite dans un conducteur du stator est égale à la fréquence du flux soit f =  p n

par Claude Foumtum


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CHAPITRE 3 le systeme triphasee