Les pays de l'URSS sont marqués par un climat continental : le froid hivernal impose de lourdes contraintes aux hommes et aux activités.
A. Un climat continental sévère
Le relief joue un rôle important : l'absence de montagnes au nord permet le passage des courants froids qui viennent buter contre les montagnes au sud. Sur les plaines et les plateaux et de part et d'autre de l'Oural, on a un été chaud, humide et bref. La descente d'air polaire fait régner un hiver long et rigoureux. Les sols sont gelés (c'est l'embâcle), la neige s'installe, les fleuves gèlent. Les mers sont parfois prises dans les glaces. Les plaines de Sibérie sont marquées par un hiver froid et sec.
Quelques exceptions : les très hautes montagnes sont plus humide et forment une frontière naturelle (Caucase, Pamir, chaîne de l'Altaï), les rives de la mer Noire ont un climat méditerranéen (palmiers, vacances...) et les régions côtières du Pacifique connaissent un climat frais et pluvieux.
B. Des formations végétales d'un intérêt inégal
L'influence de la latitude sur le climat continental se traduit par une succession de bandes successives de végétation du nord au sud :
- la toundra : au bord de l'océan Antarctique, arbres minuscules, y'a personne...
- la taïga : la forêt (bouleaux, conifères) recouvre presque toute la Sibérie et est défrichée à l'Ouest de l'Oural.
- les plaines
- la steppe : de l'Ukraine au Kazakhstan, elle permet la formation du tchernoziom (bonne terre agricole riche en humus)
- le domaine méditerranéen : étroite bande autour de la mer noire
- zone aride en Asie centrale
C. Une mise en valeur incomplète
Il y a beaucoup de vide sur ce territoire et peu de peuplement dans la partie aride de l'Asie centrale. Seuls des îlots de population apparaissent, liés à des ressources énergétiques (Bratsk, Karaganda). Des villes champignons dans le nord sont installées avec de lourds coûts (ainsi le bassin de l'Ob a été mis en valeur, par le goulag...)