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cours de Geographie 2nde

Chapitre 10 L’exportation forestière

Le cas du Cameroun

Au Cameroun l'exploitation forestière est subordonnée à la loi N°94/01 du 20 Janvier 1994 portant régime de forêt, de la faune et de la pêche.

Cette loi procède à la classification des forêts donc seules "les forêts de production" sont destinées à l'exploitation et la production du bois.

Cette loi oblige au partage des bénéfices de l'exploitation forestière entre l'exploitant forestier qui touche son profit mais en payant des "redevances forestières" annuelles sur la superficie exploitée. L'Etat perçoit 50% de cet impôt, la commune de la localité 40% et la communauté villageoise concernée 10%

Cette loi favorise le développement d'une industrie de transformation du bois, car elle exige actuellement que 70% du bois soit transformé sur place. Pourcentage qui devrait atteindre 100% dans un proche avenir.

Cette loi à travers des amendes et des retraits de licence d'exploitation protège la forêt contre une exploitation anarchique et abusive.

Globalement l'exploitation forestière rapportait à l'Etat Camerounais en 1944 10% de l'activité du secteur primaire, 4% du PIB, 12% des exportations, 2500 emplois directs, 30milliards de recette budgétaires annuelle.

 

  1. Les problèmes liés à l'exportation forestière
  1. Les problèmes rencontrés

Majoritairement localisée dans les pays sous-développés, l'exploitation forestière ici est confrontée aux problèmes de transformation du bois sur place, du fait de la médiocrité du tissu industriel, aux problèmes d'évacuation de la production du fait de l'enclavement des zones d'exploitation. On note également que cette exploitation est dominée par des hommes d'affaires étrangers qui en tirent d'énormes profits du détriment des Etats concernés.

  1. Les problèmes générés

Au cours des 10 dernières années, la planète a perdu un total net de 94millions d'hectares de forêt. Cette exploitation abusive et anarchique des forêts a des répercussions néfastes sur l'environnement. Ceci dans la mesure où la destruction du couvert végétal entraîne l'élévation des températures, la diminution relative de la couche d'ozone, baisse de la qualité des précipitations provoquent les déséquilibres climatiques qui favorisent l'avancée du désert, la disparition des milliers d'espèce en faune et en flore.

par Claude Foumtum