La notion « espèce » a évolué avec le temps.
Autrefois, on considérait que tous les individus appartenant à la même espèce devraient être tous semblables. On considérait que les espèces n’évoluaient et les différentes variations phénotypiques observées chez les individus étaient considérées comme des anomalies.
Aujourd’hui, on accepte qu’au sein d’une même espèce, que les individus présentent des différences phénotypiques. Ces différences ne posent plus de problème dans la conception actuelle de l’espèce. Ce qui était considéré autrefois comme anomalies est aujourd’hui considéré comme un avantage. Les différences observées rendent compte du processus de l’évolution et c’est cette évolution qui est à l’origine de la multitude des espèces aujourd’hui rencontrée. Ces espèces sont interconnectées les unes aux autres et les séparations se sont opérées au cours d’une époque bien précise de l’évolution : on dit que les différentes espèces ont des liens de parentés et les espèces les plus proches sont celles qui ont en commun un grand nombre de caractères.
Une espèce est définit par deux paramètres :
Tous les individus appartenant à la même espèce se ressemblent entre eux
Tous les individus mâles et femelles (on n’a pas dit mâle-mâle ou femelle-femelle) appartenant à la même espèce sont interféconds. En s’accouplant, ils peuvent former une descendance.