Après domestication, toutes les plantes d’une même espèce par exemple n’avaient pas le potentiel productifs, le goût des fruits n’étaient pas le même pour un même fruit récolté sur plusieurs arbres. Dès lors, les cultivateurs ont opéré une sélection artificielle visant par exemple à conserver et à ressemer les semences des plantes qui répondaient le mieux à leurs attentes. Cette sélection artificielle des caractères phénotypiques faite de manière aléatoire dans la mesure où les cultivateurs ne disposaient d’aucune donnée génétique des plants qu’ils choisissaient a été à l’origine d’une diversification importante des plantes, diversification qui a varié en fonction des régions et des époques. En effet, les caractères ou critères de sélection artificielle c’est-à-dire sélection réalisée par l’homme ont pu varier en raison des nombreuses différences existant entre les peuples. De plus, toutes les régions n’ayant pas le même climat, les contraintes de la sélection naturelle sont également différentes d’un pays à un autre, d’un continent à autre…, il va de soi que cette pratique à générer une très grande diversité des espèces végétales aujourd’hui cultivées.
Cette sélection artificielle, basée sur la seule observation des caractères phénotypiques portent le nom de sélection massale. Il consiste à choisir les individus ayant le plus fort potentiel productif.Avec le temps, la productivité de ces plantes est devenue insuffisante pour couvrir les besoins de la population de plus en plus nombreuse. De plus, certaines espèces végétales prisées sont susceptibles aux maladies à l’instar du Taro dont la production a drastiquement baissée au Cameroun du fait de la susceptibilité de ces plantes à Phytophthora Colocasia. En réponse, l’homme utilise de nos jours de nombreuses techniques dans le but de maîtriser ses plantes et de les contrôler.