cours d anathomie
chap 3 anatomie vegetale 3
MORPHOLOGIE DES VEGETAUX- MORPHOLOGIE DES VEGETAUX
La morphologie végétale est la partie de la botanique qui consiste à décrire la forme et la structure externe des plantes et de leurs organes. Le développement de cette science a conduit à une description précise et minutieuse des différents organes des plantes à l’instar des racines, les tiges, les feuilles et les fleurs.
- Les racines
Les racines sont les parties souterraines de la plante. Elles se dirigent généralement vers le bas dans un géotropisme positif répondant ainsi à la cavité.
Ces dernières ont pour rôle de maintenir la plante dabs le sol et d’absorber l’eau au niveau des poils absorbants ; et les substances minérales disponibles (au niveau de la zone méristématique. Elles ont un rôle dans le système conducteur de la plante car les éléments nutritifs vont de la racine à la tige puis aux feuilles.
- Les types de racines
- Les racines pivotantes : système racinaire d’un grand nombre de dicotylédones constitué d’une large racine verticale. Ce type de racine pénètre profondément le sol et fixe solidement la plante : pissenlit, la betterave sucrée et la pomme de terre.
- Les racines fasciculées : ces racines sont composées de plusieurs racines semblables. Ce type de racine permet à la plante de disposer d’une grande surface de contact avec l’eau et les minéraux qui s’ancre solidement à quelques centimètres de sol.
- Les racines adventives : ces racines servent souvent à la multiplication végétative, au bouturage des plantes.
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Les racines pivotantes seront plus stables et pourront aller chercher l’eau plus en profondeur dans le sol (les arbres et les plantes des régions sèches) alors que les racines fasciculées auront une plus grande surface d’absorption des éléments nutritifs.
Les racines des plantes hydrophytes et xérophytes : ces racines seront modifiées selon le type de milieu dans lequel la plante vit. En effet, les plantes aquatiques (hydrophytes) auront un système racinaire réduit tandis que les plantes xérophytes auront des racines pouvant atteindre 50m de profondeur.
- Croissance primaire :
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Elle permet aux racines de s’enfuir dans le sol, l’organisation des tissus du cylindre central diffère selon qu’on ait une racine de monocotylédone ou de dicotylédone. Les racines possèdent des éléments conducteurs (xylème et phloème) qui forment un cylindre placé au centre, entouré d’un cortex et de l’épiderme (sans stomate, cuticule ou chloroplaste à moins d’une racine aérienne).
- Les monocotylédones : dans leurs racines, le xylème et le phloème altèrent à l’intérieur de la stèle, mais ces tissus conducteurs entourent une grappe de cellules parenchymateuses appelée moelle.
- Les dicotylédones : dans leurs racines, les vaisseaux de xylème se propagent à partir du centre rayonnant (forme un X). le phloème se développe entre les rayons.
- La coiffe : l’extrémité des racines est recouverte d’une coiffe, dont la fonction est de protéger le méristème contre la rugosité du sol.
- La zone de multiplication ou division : la zone de division juste au dessus de la coiffe comprend le méristème apical et les méristèmes primaires qui en dérivent. C’est à cet endroit que se fait l’absorption des sels minéraux.
- La zone d’élongation : au-dessus de la zone de division cellulaire, les cellules du méristème deviennent environ 10 fois plus longues et permettent à la racine de s’enfoncer dans le sol.
- La zone de différenciation : avant d’avoir terminer leur croissance, les cellules commencent à se spécialiser.
- La croissance secondaire et les ramifications
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En plus de la croissance en longueur (primaire), la plupart des plantes vasculaires ont une croissance secondaire.
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- La tige :
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La tige, la partie aérienne de la plante qui s’élève en direction du soleil. Les tiges portent les feuilles (organes de photosynthèse) et les bourgeons (pousses recouvertes d’écailles protectrices). La tige quand elle est vivace accumule les substances nutritives pour assurer le développement de la plante ; ces réserves comme l’amidon, le sucre s’accumulent dans les parenchymes à paroi minces, notamment dans l’écorce, le péricycle, la moelle et les rayons médullaires.
La tige résulte du développement de la tigelle. Une tige possède les nœuds, qui sont des points d’attache de feuilles, et les entre-nœuds qui sont les segments de tiges entre les nœuds.
- Types de tige :
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L’adaptation de la tige au milieu dans lequel elle se trouve influence grandement la forme générale de la plante. La plupart des plantes sont dressées; quelques-unes sont rampantes (fraisier), retombantes (glace) ou grimpantes (houblon). Beaucoup d’entres elles sont capable de modifier davantage leurs tiges et de les enfouir sous terre. Le plus souvent, ces tiges souterraines sont gonflées de réserves nutritives et garnies de bourgeons et permettent à la plante de se propager rapidement et de résister à des conditions climatiques plus ou moins favorables.
- les tiges souterraines : sont connues sous la désignation de rhizomes. Les rhizomes demeurent près de la surface du sol et la suit horizontalement, ils ressemblent à une racine mais porte des nœuds, des feuilles écailleuses, des bourgeons et des racines adventives. Comme les fougères, le chiendent par exemple
- Le stolon : est une tige adventive rampante dont le bourgeon terminal peut s’enraciner et donner naissance à un nouveau plant capable de produire des stolons; par exemple le fraisier.
- Le tubercule : ou tige tubérisée, par exemple la pomme de terre, est une tige souterraine gonflée de réserves et dont les entre-nœuds sont plus rapprochés que ceux du rhizome. Les yeux de la pomme de terre constituent les nœuds où se trouvent les bourgeons.
- Un corme : est un rhizome épais et très court, souvent plus large que long. Il croît à la verticale (contrairement aux autres qui le font horizontalement). Souvent, des bourgeons et des racines se développent aux nœuds du corme. Après un certain temps les bourgeons forment d’autres cormes et le premier meurt par exemple; le glaïeul, le crocus et l’iris.
- Les bulbilles : ressemblent à de petits bulbes, mais ils sont en fait des bourgeons ou des petits rameaux dont les parenchymes se sont épaissis à cause des réserves. C’est le cas de l’ail et du lys tigré.
- Les racines adventives : de certaines espèces, par exemple le peuplier, sont susceptibles de produire des bourgeons adventifs qui se développent en drageons. Le drageon peut s’enraciner, et devenir une nouvelle plante.
- Les bourgeons:
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Formation végétale contenant l'embryon d'un rameau à bois ou d'un rameau floral. Habituellement protégé par des écailles coriaces, notamment chez les végétaux caduc (qui perdent leurs feuilles).
- Les bourgeons terminaux: au somme de la tige. Chez les plantes herbacées, le bourgeon terminal se divise indéfiniment, produisant de nouvelles feuilles pendant toute la saison végétative. Chez les plantes ligneuses, le bourgeon terminal passe l’hiver en dormance et éclate au printemps dès les premier signe de chaleur. Très souvent le bourgeon terminal donne une ou plusieurs fleurs. Chez les plantes annuelles, le bourgeon terminal demeure actif pendant toute la saison, produisant de nouvelles tiges qui portent des feuilles et des bourgeons qui produiront des fleurs à leur tour.
- Les bourgeons axillaires: se dit d'un organe placé à l'aisselle d'un autre. Dans l'angle formé par la base d'une feuille et la tige se trouve généralement un bourgeon axillaire prêt à produire un rameau latéral, une fleur ou groupe de fleurs, tous qualifiés d'axillaire. (Les bourgeons axillaires sont généralement dormants)
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- Anatomie de la tige
- Comme les racines, les tiges sont différenciées en un cylindre central qui est le plus souvent disposée autour d’une moelle formée de cellules parenchymateuses. Une écorce riche en réserve nutritives, le cortex qui entoure le cylindre central. Une couche de cellules épidermiques tapisse le tout.
- Les feuilles :
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La feuille peut fournir une foule d’indices sur l’espèce et sur l’état d’une plante. Il importe de savoir reconnaître sa morphologie, sa distribution sur la tige, son anatomie et ses coloris. De plus, de nombreuses applications agricoles découles des fonctions remplies par la feuille, soit la transpiration, la réalisation des échanges gazeux, la photosynthèse, la respiration et la transformation des glucides synthétisés par la chlorophylle. Les feuilles des plantes sont les sites principaux de la photosynthèse et de la transpiration (perte d'eau par évaporation).
- Morphologie de la feuille :
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Une feuille typique est constituée d'un limbe mince et plat, maintenu par des nervures; d'un pétiole (queue de la feuille); et d'une base foliaire, point où la feuille s'insère sur la tige.
- b. Foliation :
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Les feuilles ne sont pas distribuées au hasard sur les tiges, elles sont placées selon un plan défini par l’hérédité de la plante. La distribution des feuilles s’appellent phyllotaxie. Il existe trois types de foliation :
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- Anatomie de la feuille :
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La feuille est composée d’un épiderme, d’un tissus vert appelé mésophile et de nervures comprenant les faisceaux vasculaires. Bien que mince, la feuille est composée de plusieurs rangées de cellules.
- L’épiderme : est recouvert de cuticule, substance cireuse qui imperméable à l’eau et à l’air. L’épiderme est parsemé de petits trous, les stomates (surtout dans la face inférieure). Les stomates permettent les échanges gazeux qui s’opèrent par diffusion et l’élimination du surplus d’eau sous forme de vapeur d’eau (transpiration). Les stomates sont très nombreux (~150/cm2).
- Le mésophylle : est formé de parenchyme disposé en palissade et de parenchyme lacuneux. Leurs cellules qui contiennent les chloroplastes déterminent l’épaisseur de la feuille.
- Les nervures : sont constitués d’un cylindre central appelé stèle et composé d’un ou plusieurs faisceaux libéro-ligneux. Le liber (phloème) de ces faisceau est tourné vers le bas, et le bois (xylème) vers le haut. Les nervures se subdivisent en terminaisons vasculaires. Ces terminaisons dans le mésophylle, apportent l’eau et les sels qui constituent la sève brute; de plus ils absorbent et enlèvent les produits de la photosynthèse, sève élaborée.
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- La fleur :
- Le cycle de développement des angiospermes se fait grâce aux fleurs. Les fleurs sont le siège de la reproduction sexuée. La fleur est en fait une tige spécialisée à entrenœud très courts composée de feuilles modifiées qui sont devenues des pièces florales (sépales, pétales, étamines et pistil). La morphologie des fleurs est très peu modifiable par l'environnement c'est donc un bon critère taxonomique.
- Anatomie et morphologie de la fleur
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La fleur est une tige spécialisée qui ne comporte normalement que 4 verticille ou séries de feuilles modifiées, qui vont de l’extérieur vers l’intérieur : le calice avec les sépales, la corolle avec les pétales, l’androcée dont les feuilles sont modifiées en étamines (organes mâles) et le gynécée 4e verticille, situé au centre de la fleur, qui constitue le pistil (organe femelle). Ces verticilles sont attachés à un réceptacle qui n’est autre que l’extrémité de la tige.
- Le calice, constitue le premier verticille. En effet, à la base de la fleur se trouve les sépales, souvent verts. Ils enveloppent les fleurs avant l’éclosion (pensez à la rose).
- Viennent ensuite les pétales, la plupart du temps vivement colorés qui forment la corolle. Ils contribuent à attirer les insectes et autres pollinisateurs. Les plantes dont la pollinisation se fait par le vent ont souvent des fleurs ternes (beaucoup de graminées). Les sépales et pétales constituent des parties stériles de la fleurs qui n'interviennent pas dans la reproduction.
- Au centre des pétales se trouvent les organes reproducteurs. Le troisième verticille constitue l’androcée. Il est formé par les étamines composées de l'anthère couverte de pollen et du filet (mâles).
- Le quatrième verticille, situé au centre de la fleur, constitue le gynécée appelé aussi pistil. Celui-ci est composé d'une ou plusieurs carpelles, chaque carpelle est composée de stigmates , du style et de l'ovaire dans lequel sont les ovules (femelle).
- Variation des pièces florales :
- Fleur complète ou parfaite: Une fleur complète sera pourvue de sépales, pétales, étamines et pistil.
- Fleur incomplète: Une fleur incomplète sera dépourvue de sépales, pétales, étamines ou pistil
- Fleur imparfaite: Une fleur imparfaite sera pourvue d'androcée ou de gynécée.
- Monoïque et dioïque : Certaines plantes produisent les deux types de fleurs, les fleurs mâles et les fleurs femelles sur un même plan, comme la