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chap 5 anatomie normale 5

ORGANISATION DU CORPS HUMAIN

ORGANISATION  DU CORPS HUMAIN 

Organismes extrêmement complexe qui comportent de milliards de cellules associées pour former :

  • Des tissus,
  • Des organes,
  • Des appareils ou systèmes.
  1. Le tissu :

Ensemble de cellules spécialisées et adaptées à une même fonction. En effet, il existe 4 groupes de tissus chez l’homme :

  • Le tissu épithélial ou épithélium : recouvre la surface du corps et tapisse les cavités internes.

 

  • Le tissu conjonctif : c’est un tissus de liaison qui entoure, protège et réunit des organes et des structures anatomiques.

 

  • Les tissus musculaires : permet le mouvement :
  • Le tissu musculaire squelettique (muscle locomoteurs)
  • Le tissu musculaire cardiaque (dans le myocarde)
  • Le tissu musculaire lisse (viscères et des vaisseaux)

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  • Le tissu nerveux : coordonne les activités corporelles.

 

  1. L’organe :

     C’est un ensemble de tissu associés en vue d’assurer une même fonction. C’est aussi une partie d’un être vivant ayant une fonction précise pour lui permettre de vivre à l’instar du poumon, le cœur pour la circulation du sang, l’estomac et les intestins pour la digestion ; les reins pour le filtrage des déchets contenus dans le sang, les os du squelette pour assurer la solidité interne du corps ; les muscles indispensables pour  les mouvements ; les organes sexuels pour la reproduction des nouveau petits.

Il existe aussi des organes de sens :

  • Les oreilles pour l’ouïe,
  • Les yeux pour la vue,
  • Le nez pour l’odorat,
  • La peau pour le toucher,
  • et la langue pour le goût.

Les organes ne peuvent pas être indépendants les uns des autres, car ils appartiennent tous au même corps vivant que l’on appelle organisme.

  1. Les systèmes :

     Ensemble d’organe associés en vue d’assurer une même fonction (respiratoire, digestif, circulatoire,…) ex : l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle et le gros intestin s’associent avec d’autres organes encore pour constituer le système digestif. La trachée, les bronches, et les poumons font parti du système respiratoire.

  1. Le système nerveux :

Le système nerveux est comparable  à un ordinateur  central  relié  à un réseau de communication très étendu. Le  système  nerveux  est  dirigé  par  un ordinateur  central  très  complexe  qu’est  le  cerveau. C’est  dans ce  centre  que  toutes les informations des différentes parties du  corps sont  collectées puis retransmises à d’autres parties du corps concernées. La transmission d’informations et d’ordres venant du cerveau est possible grâce à la moelle épinière et aux nerfs. Le  système  nerveux  comprend  le  système  nerveux  central  et  le  système  nerveux  périphérique.

 

  • Constitution du système nerveux :

 Le système nerveux central  est  composé  du cerveau, protégé  par les méninges et  le  crâne, et  de  la  moelle  épinière,  contenue  dans  le  canal  rachidien.  Le  cerveau  se présente  comme une grosse noix creusée de rides qui se divise en deux parties égales: le cerveau gauche et le cerveau droit. Le «cervelet» se trouve en arrière et un peu en dessous du cerveau. Le cerveau  est relié  à la moelle  épinière  par le bulbe rachidien.  La moelle  épinière  est contenue  dans le canal  rachidien  et descend de manière ininterrompue  jusqu’au niveau  de la première vertèbre lombaire. Le  cerveau  et  la  moelle  épinière  sont  enveloppés  par  des  membranes  protectrices  appelées méninges, et  baignent  dans un liquide  appelé  liquide céphalo-rachidien  qui protège  le cerveau des secousses et d’autres agressions extérieures. Le  système nerveux périphérique  se compose  de nerfs qui assurent la connexion  du système nerveux central  aux organes et  aux autres parties du corps. Ces nerfs sont, par exemple, responsables des transmissions de la douleur ou commandent les muscles locomoteurs.

  • Fonctionnement du système nerveux :

 Le cerveau est  «l’ordinateur central» qui contrôle  les fonctions physiques et  psychiques de l’homme:  la  vue,  l’odorat,  l’interprétation  des sensations,  la  mémoire,  la  pensée,  la  parole, et la faculté  de calculer. Ces activités  sont surtout localisées  dans  le grand cerveau. Il est intéressant de savoir que le côté gauche du corps humain est commandé par le côté droit du cerveau  et  vice  et  versa.  C’est  la  raison  pour laquelle  certaines  maladies  de  la  moitié du cerveau se traduisent par des signes extérieurs (par ex. paralysie) de la moitié opposée du corps humain.

  • Le  cervelet : est le siège de la coordination de nos mouvements,  de notre équilibre  et de certains réflexes.
     
  • Le bulbe rachidien : est  responsable  de  beaucoup de  fonctions automatiques inconscientes: la régulation de la température interne, le mécanisme  pour avaler ou vomir, la respiration ou le rythme cardiaque.
  • La  moelle  épinière : transmet les informations en provenance du cerveau, et destinées à la périphérie  du corps. Elle  reçoit  les informations  provenant des organes des sens et les transmet  au cerveau  qui lui-même  retransmet  les ordres et  commandes  aux parties  du corps concernées.
  • Au niveau  du  système  nerveux  périphérique,  les  nerfs moteurs  distribuent  les  ordres  de la  moelle  épinière  vers les muscles. Les nerfs sensitifs sont  responsables de  la  transmission de la douleur, de la perception de la chaleur et du toucher.
  • Le  système nerveux autonome  fonctionne comme son nom l’indique de manière  «autonome» c’est-à-dire sans le contrôle  de la volonté humaine.  Il est constitué  de nerfs périphériques  qui relient  le  bulbe rachidien  et  la  moelle  épinière  à certains  organes comme  par exemple le cœur, les vaisseaux sanguins, les poumons et les glandes.

 

Il régule donc toutes les fonctions de l’organisme qui fonctionnent  sans que la conscience ne soit nécessaire: faire battre le cœur plus vite ou moins vite, augmenter ou diminuer le diamètre  des pupilles ou faire se contracter  ou se détendre  les muscles de l’estomac  ou de la vessie par exemple.

  1. le système respiratoire :

On ne peut pas vivre sans l’oxygène de l’air ambiant. Presque  tous  les organes,  tissus  et  cellules  de  notre  corps  ont  besoin  d’oxygène  afin  de pouvoir «travailler».  Cet oxygène sert à la «combustion» des substances nutritives  libérant «l’énergie» nécessaire  pour assurer différentes tâches. Quand les sucres sont brûlés, un déchet formé par du gaz carbonique (CO2) doit être éliminé.  Nous  captons l’oxygène de l’air  ambiant: il en contient 21 %. Pour que l`air ambiant et donc l’oxygène parvienne à notre corps, et pour que le gaz carbonique  en soit éliminé,  nous disposons du système respiratoire.  Il s’agit d’un système vital dont la connaissance anatomique  et physiologique est très importante pour l’ambulancier.

  • Constitution du système respiratoire :

L’air  est  aspiré  par  le  nez  ou  la  bouche.  A  l’arrière  du  pharynx,  près du  larynx, se trouve une bifurcation  qui sépare l’air  et les aliments. L’air suit la voie de la  trachée,  alors  que  les  aliments  suivent  la  voie  de  l’œsophage.  Afin  que  les  aliments  ne traversent pas la trachée, l’épiglotte  se ferme lorsque nous avalons. Le  repère  externe  de  l’épiglotte  est  la  pomme  d’Adam.  Le  larynx  contient  aussi  les  cordes vocales. La trachée, longue d’environ douze centimètres, est renforcée par des anneaux de cartilage. La trachée  se termine par une bifurcation en deux bronches, dont l’une assure  la ventilation du poumon droit et l’autre celle du poumon gauche. Au niveau du poumon, les  bronches  se rétrécissent  par bifurcations  successives et aboutissent  finalement  dans  des  unités  microscopiques  et  membraneuses  que  l’on  appelle  les alvéoles. La paroi des  alvéoles  est traversée par des vaisseaux sanguins minuscules, les capillaires.  Le sang qui circule  dans ces capillaires  couvrant  la paroi des alvéoles  absorbe  l’oxygène de l’air inspiré et élimine  le gaz carbonique  du sang. La paroi des alvéoles  sert  donc de zone d’échanges gazeux entre les systèmes respiratoire et circulatoire.

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  • Fonctionnement du système respiratoire :

La  cage  thoracique  fonctionne  comme  un  soufflet.  Quand  les  muscles  thoraciques  et  le diaphragme  se relâchent,  le volume  de  la  cavité  pulmonaire  diminue  et  par conséquent  le volume des poumons aussi. Quand ce volume  devient  plus petit, la  pression  de  l’air augmente  dans les poumons. De  ce fait, cette pression pulmonaire dépasse la pression atmosphérique, ce qui permet l’expiration de l’air des poumons. On appelle ceci l’expiration automatique. Lors de l’inspiration, on assiste au processus inverse. Les muscles thoraciques et le diaphragme se contractent ce qui augmente le volume de la cage thoracique.  Le volume des poumons augmente et fait diminuer la pression pulmonaire. Ceci entraîne un courant d’air vers les poumons. 

La différence  entre les pressions pulmonaire  et atmosphérique  reste toujours très mince, mais,  cette  différence    suffit  largement  pour    que  l’air  transite    d’une  pression  supérieure à une pression inférieure.  Si cet équilibre  est perturbé, la respiration, et par conséquent l’apport  d’oxygène,  est hypothéqué.  Ces  perturbations comportent  un risque vital.  La coordination  des mouvements  de la  respiration  est assurée par le  centre  respiratoire  du cerveau situé dans le tronc cérébral.

Une respiration  normale  assure le  déplacement  d’un demi-litre  d’air. L’adulte  respire  environ 10 à 15 fois par minute. Il est évident  que la respiration  sera plus profonde et plus rapide lorsqu’on est soumis à des efforts plus importants, mais l’adaptation  du corps à l’effort  est  automatique.  Si  le  taux  d’oxygène  de  l’air  est  insuffisant  ou  si  la  concentration de gaz carbonique dans le sang est trop élevée, le rythme de la respiration augmentera.

 

Durant  l’inspiration,  la  cage  thoracique  se  détend:  la  pression dans  la  cage  thoracique  chute  et  l’air  entre dans les poumons. Durant l’expiration, le volume  de la cage  thoracique  diminue: la pression dans la cage  thoracique  augmente et l’air est chassé des poumons.

  • Les plèvres, la cavité pleurale :

Tous les mouvements des poumons dans la cage thoracique sont dépendants du bon état de deux membranes très importantes : les plèvres. Une de ces membranes  recouvre  la  surface  interne  de  la cage  thoracique.  L’autre  recouvre la surface externe du poumon. Entre ces deux membranes, un espace très petit existe : la cavité pleurale. Lorsque la cavité thoracique  augmente  de volume, il existe une pression négative  très faible  dans la cavité  pleurale.  Le poumon est «aspiré» suit donc le mouvement  de la paroi thoracique. Le volume augmente par conséquent lors de l’inspiration. Les plèvres sont relativement  fragiles et sensibles à diverses agressions (chocs, blessures, infections,…).  Si  une  ou les deux  plèvres  subit  un dommage  important,  de  l’air  peut  envahir  l’espace  pleural: à  ce  moment,  on parle  de  pneumothorax.  Du sang peut  également envahir cet espace: l’hémothorax. Si une infection bactérienne est communiquée aux plèvres, on parle de pleurésie.

  1. Le système circulatoire :

La circulation sanguine fonctionne comme un «système d’irrigation», qui distribue le sang au corps entier et le ravitaille ainsi en oxygène, en énergie et en autres éléments  vitaux. La  circulation  sert également  de circuit  d’évacuation  des déchets  produits par les diverses fonctions de notre corps. En cas d’arrêt de la circulation sanguine, l’apport d’oxygène s’arrête également,  ce qui est fatal  pour les cellules  du corps humain.  Notons tout  particulièrement  que les cellules  du cerveau ne peuvent résister au manque d’oxygène que très peu de temps. La circulation sanguine joue également un rôle important dans la protection du corps contre les maladies et les infections. La circulation sanguine véhicule les  hormones  (produites par les glandes du corps  humain) et les médicaments administrés à l’homme, par la bouche ou par injection. La circulation  participe  également  au mécanisme  de régulation  de la température  interne du corps. Par grande  chaleur, les  vaisseaux  sanguins de  la  tête,  des bras et  des jambes  se dilatent,  permettant  ainsi l’évacuation  d’une partie de la chaleur vers l’extérieur. Quand il  fait  froid,  les vaisseaux  se  contractent,  de  sorte  que  la  chaleur  du corps soit  conservée dans le corps humain.

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  • Constitution du système circulatoire :

Le système circulatoire se compose d’une pompe (le cœur) qui véhicule un liquide (le sang) à  travers  un  vaste  réseau  ramifié  de  tuyaux  et  de  tubes  plus  fins  (les  vaisseaux  sanguins et les capillaires).

Le  cœur est un muscle  creux. La  cavité  du cœur est divisée en quatre  compartiments: les oreillettes droites et gauche et les ventricules droit et gauche.

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Le sang est propulsé par le cœur dans les  vaisseaux sanguins. Il  existe trois sortes de vaisseaux sanguins. Les  artères  transportent le sang du cœur vers la périphérie  du  corps.  Elles  ont  un  diamètre  important  et  sont  très  élastiques,  parce  qu’elles reçoivent du sang envoyé sous pression (pression artérielle) par les contractions cardiaques. Les artères doivent donc être capables de résister à une pression élevée. Cette pression, qui se manifeste par le pouls, est le battement du sang que l’on palpe au niveau des artères.

Les  artères  se  ramifient  et  deviennent  des  capillaires,  vaisseaux  sanguins  très  fins  qui parcourent  les tissus du corps comme  un réseau. Grâce à leur paroi très mince  l’échange des nutriments et des déchets entre le sang et les cellules des tissus est très aisé.

Le sang retourne vers le cœur grâce aux  veines. La paroi des veines est plus fragile  que celle des artères.

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Dans la circulation sanguine, on distingue la grande et la petite circulation. La grande circulation correspond au flux sanguin qui part du ventricule gauche à partir de l’aorte, circule dans toutes les parties de l’organisme et retourne à l’oreillette droite, appauvri en oxygène et chargé en dioxyde de carbone. Les artères importantes qui tapissent le cœur et lui fournissent l’oxygène nécessaire s’appellent les artères coronaires.

     A ce niveau de l’oreillette droite commence la petite circulation : le flux de sang désoxygéné est chassé vers le ventricule droit puis vers les poumons où ont lieu les échanges gazeux au niveau des alvéoles. Le sang oxygéné revient alors vers l’oreillette gauche et le cycle peut recommencer.

  • les valves cardiaques :

Se sont des sortes de clapets situés à l’intérieur  du cœur entre les oreillettes  et les ventricules.  A  chaque contraction  cardiaque, elles s’ouvrent et dirigent passivement  le  flux  sanguin.  En  se  refermant,  elles  évitent  au  sang  de  refluer  dans  l’autre sens. Il existe  aussi des valves entre  le cœur et  les gros vaisseaux (artères  pulmonaire  et aorte) qui jouent le même rôle.

  • Fonctionnement du système circulatoire :

Les contractions  du muscle cardiaque  commandées  par des impulsions  électriques  internes, propulsent le sang. Ce centre électrique  peut se comparer à une pile qui fournit des décharges à intervalles  réguliers. Le muscle cardiaque  est équipé de son propre «système de câblage», qui transmet le courant uniquement vers les différentes zones du cœur. La fréquence  des battements du cœur détermine  le rythme cardiaque  (et par conséquent le rythme des pulsations), fréquence qui est mesurée lorsqu’on palpe le «pouls». La puissance de la contraction  du cœur et la résistance  des vaisseaux sanguins déterminent la tension artérielle.

  1. le système locomoteur :
  • Constitution et fonctionnement : 

Le  squelette  est  l’armature de notre  corps. Les os du squelette  sont  liés  entre  eux  par les articulations et peuvent se mouvoir grâce à l’action des muscles. Le squelette  est un assemblage  de 206 grands, petits ou très petits os. Le  crâne  est constitué  d’une structure  osseuse qui, comme  une boîte  protectrice,  enferme  le cerveau.  La colonne vertébrale  est indispensable  pour la station  debout et protège  la moelle  épinière. Elle  associe  des  qualités  de  rigidité  et  de  souplesse  car  les  vertèbres  rigides  sont  liées  par des articulations souples.

 

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Les  articulations  sont des «charnières»  qui  nous permettent  les  mouvements.  Ce  sont des surfaces de contact  qui sont naturellement  susceptibles  d’usure par friction  des parties  en mouvement. Les articulations sont également susceptibles d’être blessées en cas d’accident. Des ligaments consolident les différentes parties d’une articulation.

     La masse musculaire   représente  40  à  50%  du  poids du  corps.  Il  existe  près de  501  muscles différents qui sont capables  de contraction,  de décontraction  et de faire des mouvements. Ils  assurent  notre  équilibre  car  même  dans  une  position  fixe  nous  avons  besoin  du  soutien  musculaire!

     Les  muscles n’assurent  pas seulement  le  mouvement  mais  aussi la  production  de  chaleur. Lorsqu’on a tendance  à se refroidir, la température  interne sera restaurée par des frissons qui sont réglés par un réflexe automatique. Les muscles sont rattachés  aux os par des tendons. Les muscles responsables de mouvements sont commandés par les nerfs moteurs.

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  1. le système digestif :

il digère les éléments  nutritifs des aliments  ; ces éléments  sont employés comme  source d’énergie  ou comme  matériaux  de construction  pour les cellules  de notre corps.

  • Constitution du système digestif :

La  structure  de  base  du  système  digestif  est  un  long  tube  creux.  Il  commence  par  la  cavité  orale, se prolonge par l’œsophage, l’estomac,  les intestins,  pour aboutir  à l’anus. La digestion  se  réalise  dans  ce  tube  digestif,  grâce  à  des  substances  digestives  sécrétées  par des organes comme le foie ou le pancréas. Les  organes  de  la  cavité  abdominale  qui  constituent  le  système  digestif  sont  entourés  du péritoine.

 

  • Fonctionnement du système digestif :

Dans la cavité buccale, les aliments sont broyés et mélangés à la salive qui contient de nombreuses substances qui entament la digestion des aliments. L’œsophage conduit les aliments mâchés de la bouche à l’estomac. L’estomac continue de broyer les aliments, ce qui est facilité par sa forme de sac et son tonus musculaire. Les aliments y sont mélangés avec l’acide gastrique et d’autres substances digestives et passent ensuite au niveau du duodénum qui est le début de l’intestin grêle. C’est à ce niveau que tous les éléments nutritifs sont extraits vers le sang. Les déchets continuent leur route dans le gros intestin (côlon). Qui sert surtout à récupérer des liquides. Le corps maintient ainsi son niveau d’hydratation et les déchets qui se concentrent se transforment en selles.

  1. Le système uro-génital :

L’appareil  urinaire  purifie  le  sang,  excrète  des  déchets  et  contrôle  le  niveau  d`hydratation du corps (qui est composé de 75 % d’eau). La production de l’urine est en moyenne  de 1,5 litre  par jour (cette  quantité  dépend du volume des boissons). Le système  génital  assure la reproduction.  Il détermine les différences  physiques, le sexe et assure la fécondation de l’ovule par le sperme.

 

  • Constitution et fonctionnement :   

La purification du sang est assurée par les reins. On peut les considérer  comme  la station d’épuration  du corps. Simultanément,  les reins règlent  l’acidité  et les minéraux  salins du sang, ainsi que la concentration  d’autres substances chimiques  importantes.  Les reins sont situés du côté dorsal de la cavité abdominale, à côté de la colonne vertébrale. Au  niveau  des  reins,  le  liquide  qui  a  été  filtré  du  sang  (=  la  production  d’urine  ou  diurèse) est excrété  par les uretères  vers la  vessie. L’urine  est expulsée  de ce  réservoir  par l’urètre. La  partie  distale  du système  urinaire  est  très  proche  du système  génital  :  chez  l’homme le système urinaire terminal  traverse le pénis ; chez la femme  le système urinaire  aboutit entre les lèvres de la vulve.

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      Le  système  génital  masculin  visible  est  composé  du pénis  et  du scrotum  qui  contient  les testicules.  La  partie  interne  du  système  génital  masculin  est  constituée  par  la  prostate  et les cordons spermatiques.  Les testicules produisent le  sperme. La prostate entoure la partie interne de l’uretère. La prostate secrète une solution indispensable au sperme. Tout le  système  génital  féminin  se trouve  dans le  bassin. Les ovaires  sont responsables de  la  production  des  ovules  qui,  à  chaque  cycle  mensuel,  sont  transportés  vers  l’utérus. L’ovule  se niche  dans la  paroi  de  l’utérus  et  lorsqu’il  est fécondé  par  les  spermatozoïdes, les conditions sont  réunies pour le  développement  d’un embryon. Sans fécondation l’ovule sera rejeté avec le sang. Ce phénomène  cyclique  est appelé  menstruations.  Le vagin relie l’utérus au monde extérieur.

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  1. le système immunitaire :
  • Constitution et fonctionnement :

Notre système immunitaire  nous défend contre des molécules étrangères à notre organisme. Nous formons des anticorps spécialisés  contre ces molécules  (appelées  antigènes) et, grâce à des cellules spécialisées (globules blancs), nous détruisons ces antigènes. Ce mécanisme  est capital  pour nous défendre  contre  les infections.  La  vaccination  est basée sur  ce  principe  de  défense  et  provoque  la  préparation  des  anticorps  spécifiquement  orientés contre tel agresseur (virus de l’hépatite par exemple).

 

 

par Claude Foumtum