cours d anathomie
chap7 anatomie macroscopique 1
ANATOMIE MACROSCOPIQUE DE QUELQUES ORGANES HUMAINSANATOMIE MACROSCOPIQUE DE QUELQUES ORGANES HUMAINS
- Cas du rein :
On coupe le rein par le milieu et on a :
- Le médullaire,
- Les pyramides de malpidhie, qui ne vont pas jusqu’au centre du rein d’un nombre variable,
- Le cortex qui est granuleux, et à l’extérieur, il ya le cortex corticis et puis il ya la capsule,
- Le cortex qui descend entre deux pyramides s’appelle la colonne de Bertin
- Trois ou quatre petits calices s’ouvrent dans les grands calices et trois ou quatre grands calices qui s’ouvrent dans la bassinet.
- Jonction entre le rein et l’uretère est appelée jonction pyelo-urétéral
- Deux artères rénales qui pénètrent au niveau des reins. Les reins sont situés très près de l’aorte.
- A partir de l’artère rénale peut naitre une artère polaire supérieure ou une artère polaire inférieure.
- A partie de l’artère rénale naissent les des artères inter lobaires qui sont perpendiculaires aux pyramides. Sur l’artère lobaire naissent les artères arquées.
- cas du foie :
Le foie est de couleur rouge-brun, homogène. Sa surface, recouverte en grande partie de péritoine et d’une capsule fibreuse, est lisse. Il est de consistance ferme, discrètement élastique. Le foie pèse environ 2 % du poids corporel (en moyenne 1,5 kg). Sa densité est estimée à 1, ce qui permet d’évaluer son volume. Il est situé dans l’étage sus-mésocolique, dans l’hypochondre droit et une partie de l’épigastre, sous la coupole diaphragmatique droite et une partie de la gauche. Ovoïde asymétrique, très développé à droite, il est à grand axe transversal, mesurant environ 28 cm de large, 8 cm de haut et 16 cm d’avant en arrière. On décrit trois bords (dont le bord antérieur ventral, fin et parfois palpable sous le rebord costal), et trois faces (diaphragmatique, viscérale dorsale, viscérale caudale) :
- la face diaphragmatique, convexe (le dôme), lisse, épousant la forme du diaphragme, est divisée par l’insertion du ligament falciforme ;
- la face viscérale (est divisée en une partie antérieure dite caudale et une partie postérieure dite dorsale :
- la face viscérale caudale est irrégulière et marquée par trois sillons :
- le sillon gauche, constitué par la fissure du ligament rond en avant du hile hépatique et par le ligament veineux en arrière,
- le sillon droit, constitué par le lit vésiculaire qui unit le bord antérieur du foie au hile hépatique, -le sillon transverse, constitué par le hile qui unit les sillons droit et gauche. On définit ainsi le lobe gauche en dedans du sillon gauche, le lobe droit en dehors du sillon droit et entre ces deux sillons le lobe carré en avant du sillon transverse et le lobe caudé en arrière.
- la face viscérale dorsale est verticale, marquée latéralement par un sillon vertical large entourant parfois complètement la veine cave inférieure et en dedans par le sillon du ligament veineux (sillon d’Arantius). Les deux sillons délimitent le lobe caudé (lobe de Spiegel). Une grande partie de cette face est dépourvue de péritoine entre les lignes de réflexion péritonéales formant ainsi le ligament coronaire.
Ainsi, on décrit extérieurement deux lobes principaux, délimités par l’insertion du ligament rond et du ligament falciforme, le sillon gauche et le sillon du ligament veineux : le lobe droit (environ 75 % du volume) et le lobe gauche (environ 25 % du volume). Sur la face viscérale caudale, on décrit le lobe carré entre hile, fissure ombilicale et fosse vésiculaire, et lobe caudé entre hile et sillon du ligament veineux.
- cas du pancréas :
Le pancréas est un organe plein de couleur jaune rosée, entouré d’une fine capsule conjonctive, et constitué de lobules bien visibles à la surface. Il est de consistance ferme, mais est particulièrement friable et fragile. Les lobules sont séparés par des travées conjonctives et graisseuses, ces dernières étant particulièrement développées chez les sujets obèses.
Dans un plan frontal, le pancréas a un axe oblique en haut et à gauche. Dans un plan horizontal, le pancréas est à concavité postérieure, plaqué sur la saillie des corps vertébraux de L1 et L2. Aplati d’avant en arrière, il a une épaisseur de 2 cm. Il mesure 20 cm de long et 5 cm de haut au niveau de la tête. Il pèse entre 60 et 80 grammes.
On décrit au pancréas quatre portions, de droite à gauche :
- la tête, enchâssée dans le cadre duodénal, prolongée vers la gauche dans sa moitié inférieure, en arrière de la veine mésentérique supérieure, par le processus uncinatus (crochet ou petit pancréas), vers le bord droit de l’artère mésentérique supérieure ;
- l’incisure pancréatique, ou isthme ou col pancréatique, située en avant de la veine porte ;
- le corps, dont la face postérieure est marquée par l’empreinte de la veine splénique ;
- la queue, séparée du corps par une échancrure, formée au bord supérieur par le passage d’arrière en avant des vaisseaux spléniques.
Le pancréas comporte deux conduits excréteurs, mesurant entre 2 et 4 millimètres de diamètre, qui résultent du développement embryologique de la glande :
- Le canal pancréatique principal, ou canal de Wirsung : Il naît dans la queue, parcourt le corps et l’isthme suivant l’axe de la glande, puis s’infléchit (coude) en bas et en arrière en pénétrant dans la dans la tête. Il s’abouche avec le conduit cholédoque dans l’ampoule biliopancréatique, qui s’ouvre dans la paroi interne de la deuxième portion du duodénum (papille duodénale majeure). Ce canal draine la plus grande partie de la glande ;
- le canal pancréatique accessoire, ou canal de Santorini : Il naît au niveau du coude du canal principal et traverse horizontalement la partie supérieure de la tête en direction de la paroi interne de la deuxième portion du duodénum, où il s’abouche au niveau de la papille duodénale mineure, située 3 cm au-dessus de la papille majeure. À son origine, il est généralement anastomosé au canal principal en constituant un affluent. Il draine la portion supérieure de la tête.
Le pancréas est situé dans la partie postérieure de la cavité abdominale, devant le rachis et les organes rétro péritonéaux. Il est en majeure partie fixe, accolé en arrière par des fascias. Seule la queue est mobile. La racine du mésentère, oblique de droite à gauche et de bas en haut, barre la face antérieure de la tête, puis s’insère sur le bord inférieur de l’isthme, du corps et de la queue. Seule la partie inférieure de la tête est sous-mésocolique.
La tête du pancréas est enchâssée dans le cadre duodénal de D1 à D3, comme une « jante » pour son pneu. En arrière, la tête est croisée de haut en bas par le conduit biliaire principal (cholédoque), qui va la pénétrer pour rejoindre l’ampoule biliopancréatique sur la face interne de D2. En arrière du fascia d’accolement se trouvent, de dehors en dedans, le pédicule rénal droit, le bassinet droit et la veine cave inférieure.
L’isthme pancréatique est en avant de la veine mésentérique supérieure et de la veine porte, de l’origine de l’artère mésentérique supérieure, et de l’aorte. Sa face antérieure est en arrière du pylore.
Le corps du pancréas est en arrière de la face postérieure de l’antre gastrique, par l’intermédiaire de la bourse omentale. Il est en avant de la veine splénique, et, par l’intermédiaire du fascia rétropancréatique, du rein gauche et de son pédicule (artère, veine, uretère). L’artère splénique chemine à son bord supérieur.
La queue du pancréas est plus ou moins mobile, située entre les deux feuillets du ligament pancréatosplénique. En avant se trouvent les vaisseaux spléniques, à gauche le hile de la rate et les branches de division des vaisseaux spléniques, et en avant et en bas l’angle colique gauche.
- Vascularisation :
La tête du pancréas est vascularisée par deux arcades duodénopancréatiques artérielles antérieure et postérieure qui sont des anastomoses entre les branches du tronc cœliaque (les artères pancréaticoduodénales supérieures, branches de l’artère gastroduodénale) et mésentérique supérieur (artère pancréaticoduodénale inférieure). La vascularisation du corps et de la queue est assurée principalement par des rameaux de l’artère splénique qui s’anastomosent en une arcade au niveau du bord inférieur, et par des rameaux issus de l’artère mésentérique inférieure . Les veines, satellites des artères, sont drainées par le système porte. Les trois territoires lymphatique, hépatique, mésentérique supérieur et splénique, aboutissent aux lymphonœuds juxta-aortiques.
- Innervation :
L’innervation du pancréas provient du plexus solaire, encore appelé plexus cœliaque, composé par :
- les ganglions cœliaques ou semi-lunaires de part et d’autre de l’origine du tronc cœliaque ;
- par Claude Foumtum