La subordonnée circonstancielle de condition indique à quelle condition se fait l’action exprimée par le verbe de la principale ; elle est introduite par la conjonction Si :
Tu apprécieras mieux ce vêtement si tu venais à le porter (→ pour apprécier le vêtement, il faut le porter ; c’est la condition).
La subordonnée de la condition est en général après la principale.
La condition peut s’exprimer par la conjonction si suivie de l’indicatif :
Je te pardonne si tu me fais la promesse de ne plus recommencer
Ou par les locutions conjonctives pourvu que ou à condition que suivies du subjonctif :
Je te pardonne à condition que tu me fasses la promesse de ne plus recommencer.
La conjonction à moins que introduit une condition qui, si elle était remplie, rendrait faux ce qui est dit dans la principale :
Tu ne guériras pas, à moins que tu te soignes correctement
Remarque : elle peut être suivie de ne devant le verbe de la subordonnée :
Tu ne guériras pas, à moins que tu ne te soignes correctement
La conjonction à moins que est suivi du subjonctif ; « sauf si », qui a le même sens, est suivi de l’indicatif :
Tu ne guériras pas, sauf si tu te soignes correctement ou
Tu ne guériras pas, sauf si tu prends un bon traitement
Lorsque l’on doute que la condition nécessaire à la réalisation d’un fait soit remplie, on peut introduire la subordonnée par :
Si tant est que, pour autant que, à supposer que, en admettant que, …
Qui sont suivis du subjonctif :
Je pense que ce sera un bon mariage, si tant est que ton père y consente.