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Cours de Francais 3eme

FIGURES DE STYLES

Les figures d insistance et/ou d application

constituent une catégorie importante des figures de style.  Elles consistent à mettre en relief un fait pour le rendre plus frappant.  On distingue :

  • La répétition : elle est, avec l’anaphore, la figure d’insistance par excellence. Elle consiste à employer plusieurs fois le même mot ou le même groupe de mots dans un texte. Lorsque le même élément est répété en début de plusieurs phrases, de plusieurs propositions ou de plusieurs vers, on parle d’anaphore. Exemple : il a ramené un régime de banane. Il a préparé ces bananes et nous a servi en soirée un bon plat de bouillon de bananes.

La reprise du mot banane est une forme de répétition.

  • On parle d’énumération lorsqu’il y a accumulation ou juxtaposition de plusieurs mots ou groupes de mots, les uns séparés des autres par des virgules. Les termes sur lesquels porte l’énumération ont généralement la même nature et la même fonction grammaticale.

Exemple : les couverts de la fête sont constitués de plats, cuillères, couteaux, tasses, etc.

  • La gradation est une forme d’énumération qui classe les termes ou les faits dans un ordre croissant (gradation ascendante) ou décroissant (gradation descendante).

Exemple : Ma mère tomba malade, son état s’empira et elle mourut. = gradation ascendante

Exemple : Mon premier jour de consommation de drogue fut le début de ma descente aux enfers.

  • L’hyperbole est une figure d’amplification qui consiste à grossir les faits présentés, à les aggraver, à les exagérer.

Exemple : la douleur dépeignait son visage

Valeur d’emploi : l’intention liée à l’utilisation des figures d’insistance et/ou d’amplification est d’insister sur une idée, sur sa pertinence ou sa gravité.

Exemple : les figures de style ci-dessus illustrées mettent respectivement en relief le bon goût des  bananes pour notre palet, les différents ustensiles exigés pour le repas des fêtes, la triste fin d’une maman, la descente aux enfers d’un drogué et l’immense douleur d’un malade.

par Lionelle Nkenmegne