Le principe de base qui caractérise leur utilisation est l’écart par rapport à l’usage normal de la langue. Il existe plusieurs figures de style regroupées dans plusieurs catégories parmi lesquelles : les figures d’analogie ou de ressemblance, les figures d’opposition, les figures d’insistance et/ou d’amplification, les figures d’animation, les figures de substitution, etc.

On distingue deux figures d’analogie ou de ressemblance majeures : la comparaison et la métaphore.

• La comparaison se définit comme une figure de style qui consiste à rapprocher deux termes ou deux réalités (un comparé et un comparant), à en ressortir la ressemblance ou l’équivalence, au moyen d’un outil de comparaison.  On dénombre plusieurs outils de ce type : comme, pareil à, semblable à, comparable à, ressembler à, à la manière de, etc.
  * Le comparé est l’élément que l’on compare.

*Le comparant est l’élément auquel on compare le comparé.

Exemple : certains quartiers de nos villes ressemblent à des poubelles.

• La métaphore est entendue comme une comparaison sans outil comparatif, car elle rapproche uniquement un comparé et un comparant.

Exemple : l’alcool est un petit  démon.

Valeur d’emploi : l’utilisation de la comparaison ou de la métaphore n’est pas gratuite.  Il y a toujours une intention déclarée ou non du locuteur. Il est question, par des rapprochements insolites, de frapper l’imagination du récepteur, de l’émouvoir, de le toucher afin de rendre une idée plus palpable ou plus sensible.

Exemple 1 : dans le premier texte, l’emploi des comparaisons vise à attirer l’attention du public sur la gravité du problème de la dépravation des mœurs et sur l’urgence d’une sensibilisation afin de sauver nos filles.

Exemple 2 : dans le texte 2, l’utilisation des métaphores dévalorisantes vise à capter l’attention du public sur la dangerosité de l’alcool pour la santé.