L’organisme subit deux principales modifications: une augmentation du rythme respiratoire et une augmentation du rythme cardiaque.
III-1. Modification de l'appareil respiratoire à un effort
L’appareil respiratoire permet à l’organisme d’une part d’inspirer l’oxygène de l’air et de le conduire jusqu’au sang et d’autre part d’expirer le gaz carbonique.
L'augmentation conjointe du volume de dioxygène consommé et de la fréquence respiratoire est étroitement lié à l’augmentation de l’effort physique. En d’autres termes, la quantité de dioxygène inspirée augmente en fonction de l’intensité de l’activité physique. Le nombre d’inspirations-expirations ou cycle respiratoire augmente par minute et le volume de dioxygène inspiré est de plus en plus important jusqu’à la valeur maximale.
III-2. Modification du rythme cardiaque
Au cours d’une activité physique, le nombre de battements du cœur par minute ou fréquence cardiaque notée Fc augmente. On note également une augmentation du volume de sang éjecté par les ventricules et du débit cardiaque, c’est-à-dire le volume de sang expulsé du cœur chaque minute.
Ces deux modifications sont liées au comportement des fibres musculaires : Au cours de l’activité physique, certaines fibres, dites élastiques vont permettre aux artères d’augmenter de diamètre : c’est la vasodilatation tandis que d’autres fibres musculaires vont provoquer au cour de leur contraction la diminution du diamètres des artères. Cette diminution porte le nom de vasoconstriction. Le débit sanguin sera donc fonction de la vasodilatation ou vasoconstriction.
En plus de ces deux modifications principales, nous pouvons citer comme autre modification l’augmentation de la sudation qui correspond à l’élimination des déchets par la sueur et la sensation de faim ressentie quelques heures après l’exercice lié à l’oxydation des réserves. Dans ce cas, il faut donc se nourrir afin de compenser les pertes engendrées par l’effort.
