Sur la terre, la biodiversité peut être observée à plusieurs niveaux : au niveau des écosystèmes, au niveau des espèces et enfin au niveau des individus.
I-1. A l’échelle des écosystèmes
Un écosystème est un ensemble constitué par les êtres vivants et leur milieu de vie. Chaque milieu est colonisé par des êtres vivants qui y établissent des relations : la première est celle de l’habitat. En effet, le milieu de vie est utilisé comme habitat par les êtres vivants. L’autre relation est la chaine alimentaire, chaque être vivant constituant un maillon de la chaine. Il s’établit un équilibre entre les êtres vivants et leur milieu de vie et cet équilibre peut être perturbé par un changement climatique, l’action de l’homme (urbanisation, usage des pesticides…). En conséquence, l’ensemble des êtres vivants qui se sont établis dans cet écosystème en sont menacés
I-2. A L’échelle des espèces
Une espèce est définit par deux paramètres :
Tous les individus appartenant à la même espèce se ressemblent entre eux
Tous les individus mâles et femelles (on n’a pas dit mâle-mâle ou femelle-femelle) appartenant à la même espèce sont interféconds. En s’accouplant, ils peuvent former une descendance.
Sur la planète terre, on observe de très nombreuses espèces vivantes.
I-3. A l’échelle des individus
Au sein d’une même espèce, les individus ont en commun certains caractères : ce sont des caractères spécifiques à l’espèce. Chaque individu à également des caractères qui lui sont propres. Les différents caractères observables dans une population portent le nom de phénotypes, ils sont contrôlés par des gènes. Le fait que chaque individu a des caractères qui lui sont propres résultent du fait que pour un même gène, on observe plusieurs variantes différentes de ce gène qui se répartissent au hasard chez les individus. Ces variables de gènes portent le nom d’allèle. Ce sont ces allèles qui sont à l’origine de la diversité des individus au sein d’une espèce. On parle de variabilité intra-espèces.
