Les forces évolutives à l’origine de la biodiversité sont de deux types : la sélection naturelle et la dérive génétique
II-1. La sélection naturelle
C’est un phénomène évolutif lié aux conditions du milieu de vie ou aux facteurs environnementaux. Quand les conditions du milieu de vie changent, seuls les individus qui possèdent des caractères favorables s’adapteront aux nouvelles conditions du milieu de vie, les autres meurent. Les individus qui se sont adaptés vont se reproduire et transmettre à leurs descendants les caractères qui leur ont permis de s’adapter et de survivre dans ce milieu. On assiste à une disparition des allèles défavorables tandis que ceux favorables se répandent dans la population : C’est la sélection naturelle.
C’est Charles Darwin qui évoqua le premier la sélection naturelle. Les différences observées entre individus d’une même espèce sont transmissibles de génération en générations et elles peuvent être sélectionnées par l’homme dans le but d’obtenir des individus présentant des caractères recherchées. Le milieu de vie est l’agent responsable de la sélection qui se manifeste au niveau d’une population par la transformation génétique de l’espèce car les caractères favorables sont codés génétiquement.
II-2. La dérive génétique
Il s’agit de l’évolution génétique que peut connaitre les individus d’une population caractérisée par une variation de la fréquence des allèles présents dans une population au cours des générations. Cette variation peut être lié à l’apparition de nouveaux allèles par des mutations affectant un ou plusieurs gènes, au fait que certains allèles subissent plus que d’autres les pressions de la sélection. En conséquence, au sein d’une population, la fréquence de certains allèles est plus élevée que celle d’autres allèles.
La variation de la fréquence des allèles peut aussi être causée par l’effet de fondation lié à l’isolement par migration d’une partie des individus d’une population. Dans leur migration, ces individus vont amener avec eux une partie des allèles de leur population originelle et iront former une nouvelle population allélique dont la fréquence des allèles est différente de celle de la population d’origine.
