Le pétrole se forme par une très lente transformation au cours des temps géologiques des débris organiques contenus dans certains sédiments. Ces débris organiques portent le nom de kérogènes ; ils sont riches en carbone, hydrogène et oxygène. Ces débris organiques sont entre autre des algues unicellulaires, de bactéries, des végétaux terrestres. Ces derniers s’accumulent dans les bassins sédimentaires. Lorsqu’un kérogène se trouve sur un sédiment, ce dernier plonge lentement et durant sa plongée, il est soumis à des températures croissantes qui provoquent sa dégradation. De plus, étant donné que les sédiments ne contiennent qu’une faible quantité d’oxygène à l’état libre, la dégradation du kérogène se fait sous l’action de la chaleur et en l’absence d’oxygène : c’est la pyrolyse. Au cours de cette réaction de dégradation, le kérogène perd successivement son oxygène et son hydrogène, se charge davantage de carbone : c’est la carbonification. Les premiers produits formés sont le gaz carbonique (CO2) et de l’eau (H2O), ensuite vient le pétrole. Le pétrole, à cause des fortes pressions dans le sédiment, quitte ce dernier et migre dans des roches poreuses et perméables. Ces roches portent le nom de réservoir et la roche dans laquelle le pétrole se forme est appelée roche mère. La majeur partie du pétrole se retrouvera dans les différentes couches du bassin sédimentaire et remontera jusqu’à atteindre la surface du bassin et formera un gisement.