La production animale est étroitement liée à la production végétale. En effet, les animaux se nourrissent soit des végétaux ou des produits dérivés de végétaux. Ceci dit, la qualité de la viande produite dépend de la quantité et de la qualité des végétaux utilisés pour nourrir les animaux. Les animaux vont tirer des végétaux les éléments nutritifs dont ils ont besoins ; ces éléments étant les macromolécules (les glucides, lipides et protides) ainsi que les éléments minéraux et les vitamines. Les macromolécules seront la source d’énergie utilisée par ces animaux pour la réalisation de leurs différentes activités. En conséquence à cette dépendance, le rendement énergétique chez les animaux sera réduit car d’un niveau trophique à un autre, il y a perte de biomasse et d’énergie ; de plus la surface utilisée pour l’élevage est bien plus importante que celle utilisée pour une production agricole. De plus, dans le but de maximiser la production de viande, les éleveurs pratiques un élevage intensif qui pose de nombreux problèmes environnementaux se rajoutant à ceux posés par l’agriculture. Ces conséquences sont entre autre :
- Gestion des déjections animales
- La déforestation car l’élevage intensif exige des agrosystèmes plus spacieux
- L’émission des gaz à effet de serre liée à l’alimentation des animaux et au fonctionnement du local d’élevage.
- La pollution de l’environnement
L’élevage extensif par contre cause moins de problème à l’environnement. Toutefois, les races animales utilisées mêmes si elles sont résistantes aux maladies et aux aléas climatiques, sont moins productives.
D’un côté, nous avons une production animale rentable mais dommageable pour l’environnement, et d’un autre côté, nous avons une production animale moins rentable et moins dommageable pour l’environnement. Il se pose un problème fondamental : La population mondiale en hausse constante, la demande en viande ne cesse de croître. Comment donc répondre à cette demande en minimisant tout risque d’altération de l’environnement ? La réponse réside dans le choix des techniques qui permettent de ne pas dissocie pas le triolet rendement productif - protection de l’environnement –santé des populations. Ces trois éléments constituent des axes de recherche dans le domaine du développement durable.