II-1. Accroissement de la demande en énergie
Au cours de l’évolution de l’homme, ses activités se sont diversifiées et ses besoins en énergie ont par conséquent augmenté. Dans les sociétés anciennes, les activités humaines se limitaient à se nourrir, pratiquer la chasse.
Avec les progrès scientifiques et techniques et l’essor des industries, l’homme diversifie ses activités : intensification de l’agriculture, construction des machines, des ponts, des bâtiments, réalise des voyages, les guerres, des transformations (dans les domaines agroalimentaire et chimique par exemple), production industrielle massive, le commerce… Toutes ces activités nécessitent une grande quantité d’énergie. Ainsi, pour satisfaire ses besoins en énergie, l’homme s’est lancé dans l’exploitation des énergies fossiles (énergie non renouvelables).
La croissance démographique et les changements/ou apparition de nouveaux modes de vie (habitudes alimentaires, modes vestimentaires…) expliquent aussi le fait que les besoins en énergies aient autant évolué.
II-2. Activités humaines consommatrices d’énergies
Les pays développés consomment le plus d’énergie. Il existe une corrélation positive entre l’indice de développement humain d'un pays et son niveau de consommation d’énergie. En effet, ces deux paramètres évoluent dans le même sens.
L’indice de développement humain (IDH) d'un pays est un paramètre qui rend compte du niveau d’éducation, de l’espérance de vie et de la qualité de la vie des habitants de ce pays. Cet indice est plus élevé, c’est-à-dire qu’il se rapproche de 1 dans les pays développés. Dans ces pays, la consommation d’énergie est repartie entre les secteurs d’activités suivants :
- Les travaux de construction des bâtiments
- Le secteur du transport : aérien, maritime, ferroviaire, terrestre
- Le secteur industriel
- L’agriculture.
Une étude récente montre qu’en France en 2014, le secteur du transport arrivait en tête avec 33% d’énergie consommée, ensuite le secteur résidentiel (31%), le secteur industriel (19%), le secteur tertiaire (15%) et l’agriculture (3%).