Les différentes ressources exploitables par l’homme sont rencontrées dans les écosystèmes.
Un écosystème est l’association entre un milieu de vie et les êtres vivants qui colonisent ce milieu. C’est donc l’ensemble constitué par :
Un biotope : milieu de vie dans lequel les caractéristiques physico-chimiques sont relativement homogènes ou uniformes.
Une biocénose constituée par l’ensemble des formes de vies qui colonisent ce milieu.
Dans un écosystème, les plantes vont puiser les sels minéraux dans le sol grâce à leurs racines et à partir de ces derniers et de la lumière du soleil, vont fabriquer leur biomasse (matière organique) au cours d’un processus appelé photosynthèse. La quantité de matière organique produite par les végétaux constitue la production primaire, laquelle servira de nourriture et donc de source d’énergie pour l’homme et pour tous les êtres vivants qui colonisent l’écosystème.
Pour mieux satisfaire à ses besoins alimentaires, l’homme crée des agrosystèmes.
Un agrosystème est un écosystème modifié par l’homme dans le but d’y pratiquer une activité agricole ou l’élevage.
Au sein d’un écosystème, les végétaux de la même espèce ne sont pas tous autant productifs, certains le sont plus que d’autres. Ainsi, afin de maximiser son rendement agricole, l’homme sélectionne dans l’écosystème les végétaux les plus productifs qu’il cultivera dans l’agrosystème qu’il a créé. Les champs de riz, de cacao, de céréales… constituent des agrosystèmes. Le rendement de la production agricole d’un agrosystème constitue sa productivité primaire. C’est le rapport entre les quantités produites et les moyens mis en œuvre pour obtenir ces quantités.
La productivité primaire d’un agrosystème se définit comme la quantité de matière organique produite par les végétaux chlorophylliens par hectare et par année.
La création d’un agrosystème nécessite une action de l’homme sur le biotope : En effet, l’homme modifie le sol par les opérations de labourage et d’irrigation. Elle nécessite aussi une action sur la biocénose : Il s’agit ici des opérations de désherbage ou de déforestation. A l’issu de la première action, il peut arriver que certains minéraux normalement présents dans le sol y soient enlevés, ce qui pourrait conduire à un mauvais rendement de cet agrosystème et donc à une quantité insuffisante de vivres pour la population. A l’issu de la deuxième action, l’écosystème change plus ou moins profondément. Dans l’un ou l’autre des cas, l’homme est amené à utiliser des intrants soit en amont ou en aval.