Un risque géologique peut être défini comme étant la probabilité d’apparition d’un évènement géologique dangereux à l’origine de nombreuses catastrophes telles que les pertes en vies humaines, les pertes matérielles, destruction de la faune, destruction de la flore.  

Les risques géologiques ne sont pas également repartis à la surface du globe terrestre. Certaines zones sont dites à haut risque car la probabilité d’apparition d’un aléa ou évènement géologique est élevée et d’autres zones sont dites à risque faible ou peu élevée.

Des études de terrains et démographique permettent de réaliser des cartes qui mettent en exergue les zones à risque pour  l’homme. Plus la région est habitée, et plus le risque est élevé. En effet, le risque est lié à la probabilité d’apparition de l’aléa géologique et du nombre de personne visant sur le site.

I-1. Comment se manifestent les risques géologiques ?

Les manifestations sont sismiques et volcaniques

Les séismes sont encore appelé tremblement de terre. Ils sont plus ou moins violents, soudain, brefs. Ils sont provoqués par la libération de l’énergie contenue dans les roches profondes, laquelle se propage sous forme d’ondes ou de vibrations dans toutes les directions jusqu’à la surface de la terre. Ils peuvent engendrer de nombreux dégâts. Les vibrations à la surface du sol entrainent des déformations à l’origine de la modification du paysage.

Le volcanisme quant à lui correspond à l’arrivée à la surface du sol du magma précédemment formé en profondeur. Ce magma coule sous forme de laves. On distingue deux types de volcanisme à savoir le volcanisme explosif et le volcanisme effusif. Tout comme les séismes, les volcanismes causent aussi de nombreux dégâts : pertes en vies humaines, pertes matérielles, modification du paysage…

Face à ces deux aléas, les méthodes préventives doivent être mises sur pied.

I-2. Prévention face aux risques

I-2.1. Risques sismiques

La première étape consiste en l’évaluation du risque sismique dans une zone donnée, c’est-à-dire en évaluant la probabilité d’apparition d’un séisme dans cette zone et des enjeux. Les enjeux regroupent à la fois la densité de la population, les biens matériels, et tout autre bien (animaux domestiques, …). La deuxième étape consiste à réaliser à partir des données collectées une carte mettant en lumière les zones où le risque que survienne un séisme est élevé. Cette deuxième étape permet aux gouvernements d’éloigner le plus possible les populations de ces zones. La troisième étape est celle éducative. En effet, lors des campagnes de sensibilisation, via les médias, les organismes gouvernementaux et les structures non gouvernementales spécialisées sensibilisent les populations quant aux attitudes à adopter lors d’un séisme. Il est par exemple conseillé de s’éloigner des bâtiments, des câbles électriques et des fenêtres pendant un séisme.

I-2.2. Risques volcaniques

Tout comme pour le risque sismique, la première étape lors de prévention d’un risque volcanique consiste en l’évaluation du risque, c’est-à-dire en évaluant la probabilité que survienne un  volcan dans cette zone et les enjeux y associés. La deuxième étape consiste à réaliser à partir des données collectées une carte mettant en exergue les zones où sont présents des volcans actifs. Cette deuxième étape permet aux gouvernements d’éloigner le plus possible les populations de ces zones. La troisième étape est celle éducative visant à sensibiliser les populations en ce qui concerne les bonnes attitudes en cas d’éruption volcanique. La connaissance du fonctionnement des volcans recensés dans une région et la surveillance des volcans actifs sont des méthodes qui permettent de prévenir une éruption.