En milieu aquatique, la reproduction est interne et externe ; toutefois, le mode de reproduction le plus fréquemment rencontré est la reproduction externe.
La reproduction externe
On la rencontre chez les oursins, grenouille, moule…
La reproduction externe se déroule de la façon suivante : la femelle déverse ses ovules dans le fond marin. Le mâle à son tour déverse des sécrétions contenant des spermatozoïdes. Les spermatozoïdes seront attirés par chimiotactisme vers les ovules. Un ovule n’est fécondé que par un seul spermatozoïde, ce qui aboutit à la formation d’un œuf.
En milieu aquatique, ce mode de reproduction est caractérisé premièrement par une ponte ovulaire importante et deuxièmement par des pertes importantes. Ces deux phénomènes sont compensatoires.
- En ce qui concerne les pertes
De nombreux sont les gamètes émis dans l’eau dégénèrent car ne participent pas à la fécondation. De plus, les gamètes qui y participent forment des œufs dont certains ne seront pas à l’origine d’un organisme car ils sont soit la proie de certains prédateurs aquatiques, soit ils avortent tout simplement. Les œufs qui survivront donneront de petits poissons ou encore les larves ont de faibles chances d’arriver à l’âge adulte. En effet, d’une part, ils ne bénéficient pas de la protection de leurs géniteurs, mais ils sont appelés à se battre seuls afin de survivre et d’autre part, ils sont les seuls responsables de leur nutrition. En somme :
- Des gamètes émis, nombreux dégénèreront.
- Des œufs formés, bon nombre d’entre eux seront dévorés ou avorteront.
- Les œufs qui auront survécu donneront naissance à des larves ou petits en proie aux prédateurs et qui doivent eux-mêmes se battre pour se nourrir.
Chez les végétaux aquatiques, les grains de pollen émis dans le milieu aquatique seront dispersés. Certains arriveront tout de même jusqu’au stigmate de la fleur par chimiotactisme. On y note également pertes énormes.
- Production d’un très grands nombre de gamètes femelle
Pour compenser les différentes pertes qui auront lieu, dans le but d’assurer la pérennité de leurs espèces, les femelles émettent de nombreux ovules. Chez l’oursin par exemple, on compte jusqu’à 60 millions d’ovules. Même si à tous les niveaux on dénombrera des pertes comme nous l’avons vu plus haut, il est certain que l’espèce sera maintenue et les larves obtenues sont capables de se mouvoir et donc de coloniser tout le milieu de vie.
Chez les végétaux aquatiques, les grains de pollen émis sont en très grand nombre et permettent de prévenir les futures pertes. L’œuf formé ne se déplace pas, mais reste accroché à un support à partir duquel il se développera.
La fécondation des mammifères aquatiques est interne et elle a lieu suite à un accouplement entre individus de la même espèce et de sexe opposé.