−dans la molécule d’eau, les deux doublets liants sont attribués fictivement à l’oxygène qui est l’élément de γ le plus grand (cette attribution est mentionnée par un crochet sur le schéma). L’oxygène gagne ainsi 2 électrons et le n.o.(O) est égal à sa charge fictive c’est-à-dire –II.
Au contraire l’hydrogène a perdu un électron et le n.o.(H) est égal à sa charge fictive +I
Nombre d’oxydation de H et O dans H2O
Dans la plupart des composés oxygénés, l’oxygène, élément divalent, est lié à des atomes moins électronégatifs que lui; son nombre d’oxydation vaut alors: n.o.(O)= - II.
Dans la plupart des composés hydrogénés, l’hydrogène, élément monovalent est lié à des éléments plus électronégatif que lui, son nombre d’oxydation vaut alors: n.o.(H) = +I
C’est le cas dans l’ammoniac.
Nombre d’oxydation de N et H dans l’ammoniac
Remarque: il existe cependant des exceptions: c’est le cas du peroxyde d’hydrogène H2O2, ou «eau oxygénée», comme dans tous les peroxydes, n.o.(O) =- I (voir fig ci-dessous)
Dans les hydrures métalliques (LiH, NaH, KH), l’hydrogène est alors lié à des éléments moins électronégatif que lui, alors
n.o.(H)= -I
Règle 3 :
Dans un édifice polyatomique, la conservation de la charge impose que la somme algébrique des nombres d’oxydation multipliés par le nombre de atomes des éléments présent dans la formule de l’édifice soit égale à la charge globale de l’édifice.
Ex: le nombre d’oxydation de l’élément manganèse dans est tel que:
n.0.(Mn) + 4.(-II) = -1 et donc n.o(Mn)= - 1 - 4(-II)=VII.
Le nombre d’oxydation du soufre dans SO3 (composé covalent):
n.0.(S) + 3(-II) = 0 et donc n.o.(S) = +VI