Le christianisme s’est propagé par plusieurs facteurs qui sont :
Les apôtres : Il s’étend comme une traînée de poudre malgré l’opposition violente des chefs religieux du judaïsme. Les apôtres font des miracles, prêchent la mort, la résurrection et le retour de Jésus, et plusieurs subissent le martyr. On ne meurt pas pour ce qu’on sait être une tromperie. Pierre prêche surtout aux juifs et va jusqu'à ceux de Babylone. Paul, d’abord persécuteur, est terrassé par le Christ sur le chemin de Damas et devient le missionnaire aux non-Juifs. Il sillonne les villes de l’empire romain, fonde des Eglises locales, leur apporte un enseignement systématique et va jusqu’à Rome. Jacques ira en Espagne. Thomas aux Indes. Jean évangélise en Asie mineure, et meurt prisonnier sur l’île de Patmos à la fin du 1er siècle.
L’authenticité de la foi des croyants: C’est la vie communautaire, généreuse et chaleureuse, le souci pour les pauvres, la suppression des distinctions de race, de classe et de sexe au sein d’une fraternité égalitaire ; et surtout le témoignage enthousiaste des chrétiens ordinaires qui fait que le mouvement prend de l’ampleur (Act.8:1,4 ; 11:19-21). Vitalité !
La nature du message : Il concerne la personne de Jésus, personnage historique, attrayant entre tous. Sans lui, il n’y aurait pas eu de christianisme. Le message est simple : divinité, humanité, vie, mort, résurrection, ascension et retour de Jésus. Mais il demande un engagement personnel. Le message a une portée universelle : le salut apporte le pardon des péchés et la vie éternelle, et est une grâce accordée à tous ceux qui croient du cœur et le montrent par leur conduite. Il n’est pas basé sur une observance de la loi de Moïse ou sur des œuvres méritoires. Il tranche avec les nombreuses religions et philosophies de l’époque.
La Pax Romana : Unifie le monde connu : les routes romaines donnent accès partout. La paix généralisée favorise les voyages. Le grec, langue écrite majoritaire et du commerce, permet qu’on lise partout l’Ancien Testament (traduit de l’hébreux en Grec par 70 savants juifs d’Alexandrie) et le Nouveau Testament. A la fin du 1er siècle (en 70 ans), il y avait des Eglises dans tout l’empire Romain de l’Angleterre à l’Arménie, et de Carthage (Tunisie) à la Babylonie, et au-delà. Tacite écrit que les chrétiens à Rome étaient une multitude. Malgré la persécution de l’Etat : Les premières persécutions violentes ont lieux dans diverses parties de l’empire, et à Rome sous Néron (52-68) et Domitien (81-96). Les catacombes servaient aux chrétiens de refuges, de lieux de culte et de cimetières.