Vers la seconde moitié du XIXes, les écrivains remettent en question leurs principes et veulent être « les historiens du présent ». Ils décident d’observer scientifiquement la société dans laquelle ils se trouvent au détriment de la fuite de l’esprit dans l’imaginaire. Ils deviennent des hommes du présent et cherchent dans leurs écrits à créer l’illusion du vrai.
- Le réalisme balzacien
Chef de file du mouvement réaliste, Honoré de Balzac prône l’observation minutieuse des hommes, la volonté de dévoiler les règles du jeu social. Il cherche à dévoiler le monde tel qu’il est en alliant histoire et critique de la société. Pour cela, il propose d’analyser les maux sociaux et remettre en question les principes sociaux.
- Le réalisme « illusionniste »
Le terme « illusionniste » ici renvoi au caractère fictif des écrits. Il rend compte du besoin des auteurs réalistes de se servir de leur société contemporaine pour écrire leur fiction. C’est dans ce sens que Stendhal affirme « le roman est un miroir que l’on promène le long d’une grande route. »
Ce type de réalisme est lié à la subjectivité car l’on décrit le réel selon son point de vue et que la description d’un objet réel dépendra de la perception de celui qui le regarde.
- Le style réaliste
Les textes réalistes ont pour caractéristiques la précisions de l’écriture, la forme de discours descriptif, l’utilisation de niveau de langue adapté aux situations et aux personnages, l’insistance sur les détails pour accentuer l’impression du réel, du vrai.
- Auteurs et œuvres principaux
- Honoré de Balzac : La comédie humaine 1842
- Gustave Flaubert : Madame Bovary 1857
- Stendhal ; Le rouge et le noir 1830
- Maupassant, Une vie 1883