Le XXes est marqué par la présence des deux grandes guerres mondiales. Pour les écrivains de ce siècle, ces guerres ont dévoilé la vraie nature de l’homme en ceci qu’il n’est pas un homme de raison mais d’instinct. Ainsi, le mouvement de l’absurde à pour principaux objectifs de montrer l’absurdité de la condition humaine car elle est ondoyante, diverse et éphémère.
En emphase à cette pensée, nait l’existentialisme qui est l’idéologie du mouvement et s’oppose au totalitarisme. Ce dernier est une idéologie étatique qui impose aux individus un ensemble de dogmes (vérités indiscutables) à respecter. Pour ce faire, l’existentialisme déclare que l’être humain se définit par les actions qu’il pose. Celles-ci étant dictées par lui-même et ne subissant l’influence d’aucuns déterminismes (comportements conditionnés par des attentes sociales, morales ou religieuses). C’est ce qui forme l’essence même de la vie de l’homme.
- Les caractéristiques
Les genres littéraires privilégiés de ce mouvement sont le roman et le théâtre. Les thèmes les plus récurrents sont ceux de la solitude, de l’incompréhension, de l’écoulement infini du temps, l’ennui ; le vide et l’aliénation. Les textes ont pour spécificité la destruction du langage (perte de sens des mots, problème de communication entre les personnages, jeux de langage), le mélange des registres comique et tragique (tragicomédie) dans le théâtre et la disparition de toute illusion réaliste (dérèglement espace-temps, le personnage n’a plus de consistance).
- Auteurs et œuvres principaux
- Samuel Beckett : En attendant Godot 1953
- Eugène Ionesco ; La cantatrice Chauve 1962
- Jean Paul Satre ; La Nausée 1950
- Albert camus ; L’étranger 1942
