Le mouvement parnasse nait en opposition aux principes du romantisme qui voulait se libérer des contraintes des normes d’écriture et que l’on se devait d’écrire que pour un objectif précis.
Pour cela, il prône le principe d’art pour l’art qui signifie que la production artistique se doit de se suffire à lui-même. Elle doit être débarrassée de toute vision didactique, morale bref engagée. C’est de ce fait que Théophile Gautier déclare « il n’y a de vraiment beau que ce qui ne sert à rien »
- La doctrine du mouvement
Dans l’idéal de se soustraire aux principes du romantisme, le parnasse se donne comme principales caractéristiques, le refus du lyrisme (expression des sentiments) ; refus de l’épanchement de soi, le retour sur un passé mythique (poésie sur les mythes, glorification des civilisations disparues et lointaines), le culte de la perfection à travers le retour du souci du beau et de la perfection formelle d’un texte.
- Le style
Notons de prime à bord que le genre littéraire valorisé par ce courant de pensée est la poésie, celle classique voire antique qui privilégie l’esthétique, l’utilisation des formes recherchées telles que les sonnets, les rondeaux. De même, il met l’accent sur la précision du mot, sur les jeux de sonorité, les images, une langue riche et soutenue.
- Auteurs et œuvres principaux
- Théophile Gautier : Émaux et camées, 1852
- Leconte de lisle : Poèmes antique,1852