Deux facteurs sont à l’origine de l’évolution des espèces : la dérive génétique et la sélection naturelle.
II-1. La dérive génétique
Il s’agit de l’évolution génétique que peut connaitre une les individus d’une population. Il s’agit d’une variation de la fréquence des allèles présents dans une population au cours des générations. Dans une population d’individus, les allèles sont transmis de façon aléatoire de génération en génération ; certains sont représentés en grand nombre et d’autres le sont en petit nombre. Ceci s’explique par le fait qu’au cours de la formation des gamètes durant de la méiose, il se un brassage allélique important chez chacun des deux parents. De plus au cours de la fécondation, la rencontre des deux gamètes se fait de manière aléatoire quand on connaît le nombre important de spermatozoïdes en course pour aller féconder. Il arrive souvent que des mutations interviennent : elles concourent dans ce cas à amplifier la dérive génétique.
Au sein d’une même espèce, les populations possèdent des génomes différents. Et pour un même caractère, les fréquences alléliques dans ses populations sont différentes. Toutefois, il peut arriver que des individus d’une population donnée s’isole et migre dans un milieu déjà habitée. Cet effet est appelé effet de fondation est une forme particulière de la dérive génétique. Elle consiste en l’isolement par migration d’une partie des individus d’une population. Dans leur migration, ces individus vont amener avec eux une partie des allèles de la population de laquelle ils sont issus et iront donc créer une nouvelle population allélique dont la fréquence allélique est différente de celle de la population d’origine.
II-2. La sélection naturelle
C’est un phénomène évolutif lié aux conditions du milieu de vie. Quand les conditions du milieu de vie changent, seuls les individus qui possèdent des caractères favorables s’adapteront aux nouvelles conditions du milieu de vie, les autres meurent. Les individus qui se sont adaptés vont se reproduire et transmettre à leurs descendants les caractères qui leur ont permis de s’adapter et de survivre dans ce milieu. On assiste à une disparition des allèles défavorables tandis que ceux favorables se répandent dans la population.
C’est Darwin qui évoque le premier la sélection naturelle. Les différences observées entre individus d’une même espèce sont transmissibles de génération en générations et elles peuvent être sélectionnées par l’homme dans le but d’obtenir des individus présentant des caractères recherchées. Le milieu de vie est l’agent responsable de la sélection qui se manifeste au niveau d’une population par la transformation génétique de l’espèce car les caractères favorables sont codés génétiquement.