V-1. Les organes reproducteurs chez les spermaphytes

Les spermaphytes sont des plantes à graines. Elles portent encore le nom de spermatophyte. Les graines peuvent être enfermées dans un fruit (gymnospermes) ou ne pas l’être, auquel cas on parle de plantes à graines nues (angiospermes). L’appareil reproducteur des spermatophytes est la fleur ; c’est elle qui porte les organes reproducteurs. L’organe reproducteur mâle s’appelle étamine ou androcée et l’organe reproducteur femelle s’appelle pistil ou gynécée. Certains spermatophytes sont dites monoïques car portent sur un même pied les organes mâles et femelles. Chez d’autres par contre, les organes mâles et femelles sont portés par des pieds différents : ces plantes sont dites dioïques. Les plantes monoïques sont bisexuées alors que les plantes dioïques sont unisexuées.

V-1. Les organes reproducteurs chez les spermaphytes

Les spermaphytes sont des plantes à graines. Elles portent encore le nom de spermatophyte. Les graines peuvent être enfermées dans un fruit (gymnospermes) ou ne pas l’être, auquel cas on parle de plantes à graines nues (angiospermes). L’appareil reproducteur des spermatophytes est la fleur ; c’est elle qui porte les organes reproducteurs. L’organe reproducteur mâle s’appelle étamine ou androcée et l’organe reproducteur femelle s’appelle pistil ou gynécée. Certains spermatophytes sont dites monoïques car portent sur un même pied les organes mâles et femelles. Chez d’autres par contre, les organes mâles et femelles sont portés par des pieds différents : ces plantes sont dites dioïques. Les plantes monoïques sont bisexuées alors que les plantes dioïques sont unisexuées.

V-2. La formation des gamètes chez les spermaphytes

V-2-1. La méiose au cours de la pollinogenèse

La pollinogenèse est la formation des grains de pollen. On l’appelle encore microsporogenèse. Elle a lieu dans les anthères des jeunes étamines. Elle se fait à partir des cellules mères de grains de pollen contenues dans les anthères. Ces cellules mères, diploïdes, sont au nombre de quatre. Chaque cellule mère subit la première division méiotique pour donner deux microspores haploïdes et chacune d’elle subira la méiose II pour donner deux cellules haploïdes. A la fin de la méiose, on obtiendra quatre cellules ou tétraspores. Chaque tétraspore va subir une caryocinèse sans cytodiérèse pour donner un grain de pollen à deux noyaux haploïdes : un noyau reproducteur, plus petit que l’autre noyau appelé noyau végétatif. Chaque grain de pollen va ensuite modifier sa structure extérieure. En effet, après s’être déshydraté, il va dupliquer sa paroi en une paroi interne ou intine et une paroi externe ou exine.

Titre : Etapes de la microsporogenèse

Source : Wikipédia

V-2-2.  La méiose au cours de la formation du sac embryonnaire

La formation du sac embryonnaire se fait à partir de la cellule mère diploïde contenue dans le nucelle d’un jeune ovule. Cette cellule subira les deux divisions de la méiose et donnera quatre cellules filles haploïdes appelées mégaspores disposées en fil vertical dont un seul subsistera. Ce dernier, pendant qu’il augmentera de volume son noyau subira trois divisions mitotiques successives sans cytodiérèse. A l’issus de ces divisions, on obtient huit noyaux qui s’organisent en sac embryonnaire.

Titre : Etapes de la macrosporogenèse 

D’après Gervais Poirier                                               

V-3.La fécondation

Le noyau reproducteur subit une mitose et engendre deux anthérozoïdes qui ne sont autre que les gamètes mâles. Ils sont allongés et plus ou moins spiralés. Le tube pollinique se développe au détriment du noyau végétatif qui après avoir dirigé sa croissance disparaît au voisinage de l’ovule.

Après pénétration dans le sac embryonnaire des deux anthérozoïdes, l’un d’eux féconde l’oosphère engendrant ainsi un œuf diploïde appelé œuf principal tandis que l’autre en s’unissant avec les deux noyaux du sac embryonnaire formera un œuf triploïde ou œuf accessoire : On dit qu’il y a une double fécondation du sac embryonnaire. Ce phénomène est caractéristique des Angiospermes. Par la suite, les synergides et les cellules antipodes dégénèrent. Il ne reste plus que les deux œufs dans le sac. L’ovule se transforme ainsi en graine et l’ovaire en fruit.