Des études archéologiques montrent que les plantes aujourd’hui cultivées sont le fruit d’une domestication qi s’est étende sr plusieurs milliers d’année d’espèces végétales dites sauvages. Ce processus a consisté en une sélection des plantes présentant les caractères recherchés par les cultivateurs ; lesquels caractères se transmettent à la génération suivante.
De plus, en opérant n choix quant aux plantes à cultiver, beaucoup d’espèces végétales ont été isolées des populations naturelles sauvages. Dans leur nouvel environnement, en plus de la sélection artificielle assurée par l’homme, ces plantes ont été soumises à un processus de sélection naturelle. En effet, sorties de leur environnement naturel, ces plantes devaient être soumises à des contraintes dans leur nouvel environnement et elles devaient donc s’adapter à ces contraintes pour vivre. Des études ont montré que le bagage génétique de ces espèces végétales dans le nouvel environnement avait beaucoup évolué par rapport à leur bagage génétique dans leur environnement naturel. Au cours de cette évolution, de nombreux caractères indispensables aux espèces végétale à l’état sauvage ont disparu au profit de nouveaux caractères dits mutés, lesquels sont défavorables à la culture de la plante dans le milieu naturel. Cette double sélection (d’abord artificielle, puis naturelle) a été à l’origine de plantes dont l’évolution génétique défavorable à la vie sauvage mais favorable aux nouvelles conditions ou vie domestiquée.