Dès l’Antiquité et jusqu’à aujourd’hui, beaucoup s’accordent à dire que le bonheur s’obtient par la recherche du plaisir. Cette conception se nomme hédonisme. L’hédonisme soutient la thèse selon laquelle la multiplication des désirs et leur satisfaction procure le bonheur parfait. C’est ce que pense Socrate lorsqu’on lui pose la question sur le Bonheur. Le bonheur risque donc d’être défini ici par une multiplication et une réalisation des plaisirs pour atteindre la jouissance.
Mais Platon va aller au-delà de son maître Socrate en disant que passée sa vie à courir derrière les plaisirs épuise et rend malheureux. Il conseille donc de poursuivre les plaisirs durables pour pouvoir être le plus longtemps dans le bonheur.