- Regrouper les forces pour un grand rendement de travail
D’après Hume, l'homme est un être qui ne naît avec aucune qualité naturelle. Ce qui fait de lui un être qui nécessite plus de besoins que les autres animaux. Sa faiblesse lui donne moins de moyens pour pouvoir satisfaire ses besoins. La vie en société vient donc du fait que l’homme veut pallier à cette faiblesse et combattre la solitude. La vie en commun permettant aux hommes de regrouper leurs forces pour se défendre contre les attaques et pour réaliser à plusieurs ce qu'un seul ne pourrait faire. La société permet également la division et la spécialisation du travail. Ce qui permet un accroissement de l'efficacité du travail, mais génère aussi de nouveaux besoins.
- Facilité des échanges
Selon Adam Smith, l'individu ne peut satisfaire tous ses besoins. Il ne peut les satisfaire que s’il obtient qu’un autre fasse, ce qu’il ne peut faire. Ce qui permet la possibilité d'échanger le produit de son travail contre le produit du travail d'un autre. Or, pour qu'autrui accepte l'échange, il faut qu'il éprouve, lui aussi, le besoin d'acquérir ce que je produis : il est donc, dans mon intérêt propre que le plus de gens possible ait besoin de ce que je produis. Comme chacun fait de son côté le même calcul, il est dans l'intérêt de tous que les besoins aillent en s'augmentant ; et avec eux, c'est l'interdépendance qui s'accroît. La société favorise donc les échanges. Pour satisfaire mes besoins, j’ai besoin d’autrui, comme il a besoin de moi.