-
- Manifestations de l'inconscient
Il y a des actes qui marquent l’existence réelle de l’inconscient. Il s’agit des actes manqués tels que les erreurs, les oublis, les lapsus, il s’agit aussi des rêves et de certaines pathologies comme la phobie ou un trouble de parole. La psychanalyse considère le rêve comme la réalisation imaginaire de désirs refoulés. Il ne peut être analysé qu’en considérant sont double contenu : le contenu manifeste qui est le récit que le sujet peut consciemment faire de son rêve. Le contenu latent qui est la signification réelle d’un rêve du point de vue de l’inconscient. Un rêve ne peut donc se comprendre que rapporté par celui qui l’a fait et interprété selon son histoire personnelle. Le rêve est donc la porte d’entrée par excellence vers l’inconscient.
-
- De l’appropriation du sujet de son inconscient
Le sujet peut bel et bien devenir propriétaire de son inconscient et de ses manifestations. Il n’est pas question pour les psychanalystes d’installer l’homme dans une sorte de fatalité vis-à-vis de l’inconscient, mais plutôt de lui faire savoir qu’il doit en être conscient et d’essayer de se l’approprier. Et cela n’est possible que par l’éducation de son inconscient par le biais de la raison. Le sujet émancipé est donc celui qui travaille à faire coexister sa conscience et son inconscient sans être troublé. C’est dans ce sens que Freud dira : « Là où était le Ça, le moi doit advenir » (Nouvelles conférences, 1932). Cette appropriation n’est donc possible par ce qu’il appelle la cure psychanalytique.