C’est avec John Stuart Mill que nous avons la plus grande thèse sur l’utilitarisme. L’utilitarisme soutient la thèse selon laquelle, le critère le plus essentiel du devoir ce n’est pas la pureté de l’intention, mais son utilité.
John Stuart Millaffirme qu’un acte moral n’est pas irréalisable, à condition d’ignorer les motivations de celui qui agit, et de se concentrer exclusivement sur les conséquences de son acte, en d’autres termes ce que l’acte peut produire. Contrairement à Kant donc, ce ne sont pas l’universalité et la pureté de l’intention qui font l’action morale. Une action bonne est une action qui offre le plus de profits. C’est ainsi que mentir à un bandit qui veut assassiner quelqu’un est un acte bon. C’est une morale du devoir qui semble très réaliste mais qui soulève tout de même quelques interrogations.