Autrui, une autre conscience peut faire de moi un objet. Il peut nier ma liberté de sujet. Le regard qu’il peut avoir sur moi peut venir renforcer une mauvaise estime de moi. Tout ceci peut vite créer une relation conflictuelle entre lui et moi. C’est pourquoi nos devoirs moraux doivent être respectés mutuellement.
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- L’identification à autrui comme fondement de la morale.
La dimension morale de la relation à autrui repose sur la compréhension naturelle des sensations et des sentiments de l’autre. Le sujet devra se battre à ressentir de l’empathie et de la sympathie envers autrui. L’empathie est la capacité à se mettre à la place de l’autre. La sympathie est la capacité à pouvoir souffrir avec l’autre.
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- Le respect d'autrui : un impératif catégorique
Autrui n’étant pas une chose, mais un autre moi, je suis tenu de le traiter comme mon égal. Levinas fait très bien de dire que l’homme est responsable de l’autre même s’il ne l’a pas choisi. Le sujet fera donc tout son possible pour traiter l’autre comme soi - même. Kant le dira très bien : « Agis toujours de telle sorte que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de l’autre, toujours en même temps comme une fin et jamais comme un moyen » (Fondement de la métaphysique des mœurs, 1785). Autrui devra donc toujours être traité comme moi-même, je voudrais l’être.