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- L’histoire pour connaître le passé
Avant de devenir une science humaine, l'histoire est en effet d'abord un récit fait par des hommes. La notion d'histoire peut faire appel à deux choses :
La connaissance historique qui est le récit que les hommes font des sociétés humaines dans le temps, et la réalité humaine historique qui est l'ensemble des événements qui ont eu lieu.
En tant que récit fidèle du passé, l'histoire apparaît au cours de l'Antiquité grecque et latine, avec des historiens comme Hérodote ou Thucydide : il s'agit alors de relater les grands événements qui ont façonné la cité ou l'empire et de rapporter la vie de personnes illustres.
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- L’histoire pour l’unicité de la société et la transmission de la morale
L'histoire joue un très grand rôle dans la constitution des sociétés humaines. Elle permet de se souvenir d'un passé commun. Elle participe donc pleinement à la création d'une identité commune à un peuple donné. Cette unité sociale est fondé sur un hommage rendu aux ancêtres ou aux grands hommes ayant marqué l'histoire d'une communauté donné. Si l’histoire est enseignée aux jeunes d’une communauté, c’est pour créer une identité commune en racontant les prouesses des valeureux héros du passé. Elle a aussi une vertu morale car elle sert à apprendre aux plus jeunes la morale d’une population ou d’une civilisation donnée.
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- La fonction mémorielle
Enfin, l'importance de l'histoire tient probablement du fait qu’elle nous empêche d’oublier les grands moments de notre civilisation. Faire l'histoire, c'est empêcher que les événements marquants ne sombrent dans l'oubli. Connaître l'histoire permet également d'élargir son point de vue sur une situation donnée et d'envisager des évolutions possibles.
David Hume montre que l’histoire permet d'étendre l'expérience de l'homme à la fois dans le temps et dans l'espace. Il soutient la thèse selon laquelle, que l'histoire est une admirable invention qui projette notre expérience à tous les siècles passés, et aide les nations les plus éloignées à perfectionner notre jugement. Il dira : « L'histoire n'est pas moins fertile en instructions qu'en amusements : elle est même la plus instructive de toutes nos connaissances » (Étude de l'histoire, 1752). L’histoire en dehors de narrer le passé est donc une bonne source de connaissance.